Prendre le large (comédie musicale)

comédie musicale

Prendre le large (Sail Away) est une comédie musicale dont le livret, la musique et les paroles sont signés Noël Coward. Ce spectacle était la dernière comédie musicale pour laquelle Coward a écrit à la fois le livret et la musique ; bien qu'il ait écrit la musique pour un dernier spectacle en 1963. L'histoire tourne autour de Mimi Paragon, une Américaine divorcée, effrontée et audacieuse ; qui travaille comme hôtesse sur un paquebot de croisière britannique. La comédie musicale a été jouée à Broadway (1961), dans le West End (1962) et a été reprise depuis.

Prendre le large
Titre original Sail Away
Lyrics Noël Coward
Musique Noël Coward
Représentations notables
1961 Broadway

1962 West End

1998 Woking, England Revival

Contexte

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Elaine Stritch a commencé dans le spectacle dans un « rôle relativement petit et n’a été promue au premier rôle et à la majorité des meilleures chansons que lorsqu’on a estimé que la femme interprétant le premier rôle… bien qu’excellente, avait un style trop opératique pour une comédie musicale. »[1]. Lors de castings en dehors de la ville, à Boston, Coward n’était « pas certain des talents de comédie » de l’une des protagonistes, la chanteuse d’opéra Jean Fenn. « Après tout, elles étaient engagées pour leur voix et… c’est de la folie d’attendre, de deux chanteuses, qu’elles jouent de subtiles scènes d’amour de Noel Coward, avec les valeurs adéquates ; tout en chantant ». Joe Layton a proposé « Que se passerait-il si … nous éliminions tout simplement le rôle de Fenn et donnions tout à Stritch ? … Le spectacle était très démodé et, ce qui fonctionnait, c’était Elaine Stritch … à chaque fois qu’elle montait sur scène, [elle] faisait sensation ». La réadaptation de « Prendre le large » … a été jouée pour la première fois à New York le 3 Octobre. »[2].

Selon Ben Brantley, « Coward a écrit dans son journal que Mme Stritch chantait « d’une manière si émouvante, que j’en ai presque pleuré ». Il a continué en parlant de faire d’elle la vedette du spectacle. « Cela ne fait aucun doute. J’ai pris la bonne décision. »[3].

Notes et références

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  1. (en) Sheridan Morley, Noël Coward, Haus Publishing, (ISBN 978-1-904341-88-8, lire en ligne)
  2. (en) Philip Hoare, Noel Coward: A Biography, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-34512-3, lire en ligne)
  3. (en-US) Ben Brantley, « THEATER REVIEW; The Magic Takes Longer But the Wand Seems Intact », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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