Portail:Philosophie/Texte du mois/Archives

Cette page permet de proposer des textes libres de droits destinés à remplir la partie texte du mois du Portail philosophie. Elle sert également à archiver les textes précédemment affichés sur le portail.


Critère d'acceptation modifier

Tous les mois, un court extrait de texte philosophique est mis sur le portail. Ce texte doit respecter un critère fondamental : être libre de droit. Les textes contemporains pour lesquels il n'y a pas autorisation expresse du possesseur des droits sont donc à prohiber. Tous les autres textes sont les bienvenus.

De préférence, essayez de proposer un texte dont l'intégral soit disponible sur Wikisource. Vous pouvez consulter la Bibliothèque philosophie de Wikisource ou sa catégorie philosophie pour voir les textes présents. Ce critère est toutefois facultatif, et des textes absents de Wikisource sont volontiers acceptés.

Propositions modifier

Vous pouvez effectuer des propositions pour les mois correspondant.

2007 modifier

Janvier modifier

Février modifier

Vous pouvez proposer un extrait ici

Juin modifier

"MOI. - Et pourquoi emloyer toutes ces viles petites ruses-là. LUI. - Viles! et pourquoi, s'il vous plaît. Elles sont d'usage dans mon état. Je ne m'avilis point en faisant comme tout le monde. Ce n'est pas moi qui les ai inventées: et je serais bizarre et maladroits de ne pas m'y conformer. Vraiment, je sais bien que vous allez appliquer à cela certains principes généraux de je ne sais quelle morale qu'ils ont tous à la bouche, et qu'aucun d'eux ne pratique, il se trouvera que ce qui est blanc sera noir, et ce qui est noir sera blanc. Mais monsieur le philosophe, il y a une conscience générale, comme il y a une grammaire générale; et puis des exceptions dans chaque langue que vous appellez, je crois, vous aurtres savants, des ... aidez-moi donc... des... MOI. - Idiotismes. LUI. - Tout juste. Hé bien, chaque état a ses exceptions à la conscience générale auxquelles je donnerais volontiers le nom d'idiotismes de métier. [...] Et le souverain, le ministre, le financier, le magistrat, le militaire, l'homme de lettres, l'avocat, le procureur, le commerçant, le banquier, l'artisan, le maître à chanter, le maître à danser, sont de forts honnêtes gens, quoique leur conduite s'écarte en plusieurs points de la conscience générale, et soit remplie d'idiotisme moraux. Plus l'institutions des choses est ancienne, plus il y a d'idiotismes; plus les temps sont malheureux, plus les idiotismes se multiplient." Denis Diderot, Le Neveu de Rameau.

Octobre modifier

Je propose le premier paragraphe de Qu'est-ce que les Lumières ? de Kant.

--Neptune 28 septembre 2007 à 21:26 (CEST)

2006 modifier

Octobre modifier

Je propose Descartes, texte très important et très accessible. Sonne un peu comme un manifeste pour la philosophie, donc a tout à fait sa place sur le portail Markadet∇∆∇∆ 3 septembre 2006 à 15:06 (CEST)
Ah. Affreux, c'est le texte qui donne immédiatement envie de lire la suite. C'est presque du gachis de ne pas le donner entier tellement tout ça est génial. Je vote Pour à 100%. Sh@ry tales 3 septembre 2006 à 18:03 (CEST)
A vrai dire il rempli tellement bien son office que je me demande si on ne devrait pas le mettre en intro du portail (tout en haut, à l'image des citations introduisant le portail:Mathématiques). Qu'est ce que tu en pense? Markadet∇∆∇∆ 3 septembre 2006 à 18:50 (CEST)
Je suis partagé. Ce texte est tellement génial que je crève d'envie de dire oui. Et de l'autre j'ai tellement appris à me méfier de Descartes que j'ai envie de crier "gare à la métaphysique de la subjectivité!". Demande un avis en plus, je me rangerais selon. Sh@ry tales 3 septembre 2006 à 18:59 (CEST)
OK alors, je me créé un faux-nez et je reviens avec lui :-) Blague à part, on verra selon les autres avis. Mais essaie d'y repenser un peu plus tard, cette idée est quand même très aguichante, je suis sûr que tu vas finir par craquer Markadet∇∆∇∆ 3 septembre 2006 à 19:21 (CEST)
C'est un texte tellement emblématique qu'il me semble qu'il a totalement sa place en intro. Ce qui est intéressant c'est ce que je pense qu'il peut servir d'invitation à la philosophie, inciter les néophytes à naviguer sur les pages philo de WP, et c'est le plus important!--Shiajustrox 4 septembre 2006 à 14:29 (CEST)

Méditations Métaphysiques, Première Méditation ; René Descartes

« Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j'avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j'ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain ; de façon qu'il me fallait entreprendre sérieusement une fois en ma vie de me défaire de toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. Mais cette entreprise me semblant être fort grande, j'ai attendu que j'eusse atteint un âge qui fût si mûr, que je n'en pusse espérer d'autre après lui, auquel je fusse plus propre à l'exécuter ; ce qui m'a fait différer si longtemps, que désormais je croirais commettre une faute, si j'employais encore à délibérer le temps qu'il me reste pour agir. Maintenant donc que mon esprit est libre de tous soins, et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m'appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions. »

Novembre modifier

Je propose n'importe quoi qui ne soit ni écrit directement en français, ni moderne, vu qu'on a déjà fait Descartes et Rousseau. Je serais bien soit pour un texte de philo chinoise, soit pour un texte antique. Sh@ry tales 27 septembre 2006 à 13:02 (CEST)

Je propose humblement l'incipit de la Lettre à Ménécée sur le bonheur, d'Épicure :
Épicure à Ménécée, salut.

Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher. Car jamais il n'est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l'âme. Or celui qui dit que l'heure de philosopher n'est pas encore arrivée ou est passée pour lui, ressemble à un homme qui dirait que l'heure d'être heureux n'est pas encore venue pour lui ou qu'elle n'est plus. Le jeune homme et le vieillard doivent donc philosopher l'un et l'autre, celui-ci pour rajeunir au contact du bien, en se remémorant les jours agréables du passé; celui-là afin d'être, quoique jeune, tranquille comme un ancien en face de l'avenir.

Par conséquent il faut méditer sur les causes qui peuvent produire le bonheur puisque, lorsqu'il est à nous, nous avons tout, et que, quand il nous manque, nous faisons tout pour l'avoir.

Attache-toi donc aux enseignements que je n'ai cessé de te donner et que je vais te répéter ; mets-les en pratique et médite-les, convaincu que ce sont là les principes nécessaires pour bien vivre.

Arthur    (discuter) 4 novembre 2006 à 21:23 (CET)
Ta proposition est la bienvenue. Merci beaucoup! Je mets ça immédiatement en place. Sh@ry tales 4 novembre 2006 à 22:02 (CET)

Décembre modifier

c'est pas festif comme proposition, mais je crois que l'ambiance des repas qui se voudront philo pourrait mériter ce rappel socratique : .. en parlant, j'ai jeté les yeux sur la philosophie, et, la voyant bafouée d'une manière indigne, je crois que je me suis emporté, presque mis en colère, et que j'ai parlé contre les coupables avec trop de vivacité. - Non, dit Glaucon, ce n'est pas l'avis de ton auditeur. - Mais c'est celui de l'orateur, répliqua Socrate. Livre VII de la République. Prosope 5 novembre 2006 à 15:24 (CET)

C'est un peu court, mais si tu as la référence du passage on voir s'il y a de quoi citer un peu plus. Sinon j'aime bien (même si c'est pas festif ;D) Sh@ry tales 5 novembre 2006 à 15:38 (CET)
Hé oui, un peu court... C'est ici [1] en 536c. Je crains que le contexte ne se prête guère à une citation plus longue. Ca facilitera la mémorisation... ;-) Prosope 5 novembre 2006 à 23:24 (CET)

Archives modifier

Anciens extraits du portail.

  • 2006
Septembre : Du Contrat Social, Livre I,1 Rousseau
Octobre : Méditations métaphysiques, Premiere méditation, Descartes