Ce « Lumière sur » a été ou sera publié sur la page d'accueil de l'encyclopédie du samedi 14 mai 2005 au lundi 16 mai 2005.


Osamu Tezuka (手塚治虫, Tezuka Osamu?), né le à Toyonaka, dans la préfecture d'Ōsaka, et mort le à Tokyo, est un mangaka et un animateur, character designer, producteur et scénariste d'anime, travaillant sous le pseudonyme homophone 治虫, dont la lecture osamu mushi rappelle le nom japonais d'un insecte : osamushi (筬虫).

Au cours de sa carrière, il va adapter, réinventer et rendre hommage à des mythes cinématographiques et littéraires aussi divers que Pinocchio, Blanche Neige, Faust, les chroniques futuristes de Isaac Asimov ou encore Crime et Châtiment de Dostoïevski.

Son œuvre adopte souvent des allures de méditation sur la nature et la destinée humaine. L’auteur y exprime le souci constant de véhiculer de mille façons différentes un message sous-tendu par quatre caractéristiques majeures : le respect de l'environnement naturel, le respect de la vie et de toutes les créatures vivantes, un profond scepticisme envers la science et la civilisation, et un solide engagement pour la paix et contre la guerre.

Sa force de création est colossale : plus de 170 000 pages dessinées au cours de sa carrière. Il a signé environ 700 œuvres et réalisé environ 70 séries animées, téléfilms animés, longs et courts-métrages d'animation. Plus de 120 millions de mangas ont été vendus depuis sa disparition en 1989.

Il fonde les studios Mushi Production puis Tezuka Productions. Les premières séries animées réalisées à un rythme soutenu y sont expérimentées et mises en images. De même, y sont conçues successivement la première série animée japonaise avec une diffusion hebdomadaire, Astro Boy en 1963, et la première série en couleurs, Le Roi Léo en 1965.

Le prix Tezuka récompense deux fois par an depuis 1971 les talents d'un mangaka pour une œuvre dont le scénario est particulièrement intéressant. Le Prix culturel Osamu Tezuka désigne une récompense remise annuellement au Japon depuis 1997 à un mangaka par le journal japonais Asahi Shimbun.

Lire l’article