Point de félicité (alimentation)

Dans la formulation de produits alimentaires industriels, le point de félicité est le niveau d'un ingrédient (tel que le sel, le sucre ou le gras) qui optimise le plaisir gustatif.

Cette notion a été introduite par le psychophysicien et chercheur en marketing américain Howard Moskowitz, connu pour ses travaux sur des produits allant des sauces spaghetti aux sodas[1]. Moskowitz décrit le point de félicité comme « ce profil sensoriel où vous aimez le mieux l'aliment »[2].

Le point de félicité pour le sel, le sucre ou les lipides est le niveau où le consommateur ressent qu'il n'y en a ni trop ni trop peu et qui optimise donc son ressenti en bouche.

Le corps humain a évolué pour favoriser les aliments qui lui sont le plus favorables : le circuit de la récompense est activé (sous forme d'endorphines) par certains stimuli (goûts, arômes, tactiles) de manière que l'on ait envie de renouveler l'expérience, un effet produit par la dopamine. Sel, gras et sucre activent de façon synergique le circuit de la récompense. L'industrie agroalimentaire cherche à optimiser le plaisir ressenti par le consommateur en jouant sur ces ingrédients de base[3], indépendamment de leur intérêt nutritionnel.

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Michael Moss, « The Extraordinary Science of Addictive Junk Food », The New York Times Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Grace Wildt, « The Bliss Point », sur Retro Report, Retro Report (consulté le )
  3. « Biology of Food: The Bliss Point » [archive du ], Indiana University (Department of Biology) (consulté le ) From Biology of Food, Dept. of Biology, Indiana University.