Le plan Marquet est un plan présenté par le ministre du travail du gouvernement Doumergue II Adrien Marquet, maire de Bordeaux, présenté le en tant que plan de construction et de développement de l'industrie nationale[1]. Le Plan prévoit un programme de grands travaux destinés à lutter contre le chômage. Il s'agit d'un vaste plan de relance des travaux publics et de l'industrie pour lequel un financement de 10,5 milliards de francs est prévu sur cinq ans[2]. Il est approuvé par l'Assemblée nationale le [3].

Importantes transformations du viaduc de Meudon dans le cadre du plan Marquet (1935).

L'essentiel est dédié à des commandes d'État, mais un système de subventions aux communes est prévu pour environ 10 %, ce qui ne manque pas dans les années suivantes d’entraîner des dérives.

C'est avec ces subventions qu'Adrien Marquet obtient, alors qu'il n'est plus ministre, une subvention lui permettant de construire à Bordeaux, dont il est le maire, la bourse du travail, la piscine judaïque, le stade Lescure, le centre de tri postal Saint-Jean, les abattoirs ou l'immeuble de la Régie municipale du gaz et d'électricité.

Notes et références

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  1. Étienne Auphan, Paris-Bordeaux en train : Les trois étapes de la modernité ferroviaire 1844-2016, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-1463-7, présentation en ligne)
  2. Jean-Paul Brunet, Michel Launay, Michel Margairaz, D'une guerre mondiale à l'autre (1914-1945), , 296 p. (ISBN 978-2-01-461162-5, présentation en ligne)
  3. Jean A. Gili et Ralph Schor, Hommes, idées, journaux : mélanges en l'honneur de Pierre Guiral, Publications de la Sorbonne, , 487 p. (ISBN 978-2-85944-153-1, présentation en ligne)

Lien externe

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