Pierre Marzin
Pierre Marzin, né le à Lannion et décédé le à Paris[1], est un ingénieur et un homme politique français.
Conseiller régional de Bretagne | |
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Sénateur de la Cinquième République Côtes-d'Armor | |
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Maire de Lannion | |
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Cimetière de Lannion (4 rue du Forlac'h) (d) |
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Biographie
modifierPierre Marzin est le fils d'un mécanicien agricole[2]. Ingénieur diplômé de l'École polytechnique (promotion 1925), de l'École Supérieure des Postes & Télégraphes (ESPT) et de Supélec en 1929.
Pierre Marzin, élève ingénieur à l'ESPT, est nommé ingénieur ordinaire au Service d’Études et des Recherches Techniques (SERT) par arrêté du [3], puis muté à la direction du SERT par acte dit arrêté du [4] pour devenir ingénieur en chef par acte dit arrêté du [5].
Le , Pierre Marzin, alors inspecteur général adjoint depuis à la Direction des Recherches et du Contrôle Technique des PTT (DRCT), est chargé à cette date du Service des Recherches et du Contrôle Technique (SRCT)[6].
En 1954, à la suite de l'absorption de fait du CNET par la DRCT, il devient directeur du Centre national d'études des télécommunications jusqu'à sa nomination en tant que directeur général des Télécommunications du au .
Élu maire de Lannion de 1971 à 1977, il initie le développement économique de la ville dans les années 1960 en obtenant l'implantation d'un établissement du Centre national d'études des télécommunications, le CNET, ancien nom de France Télécom R&D. Marzin parvient à transformer un petit village de province en centre de technologie de pointe international, une première dans l'histoire de la décentralisation en France[2],[7].
Il est inhumé dans le cimetière de Lannion.
Réalisations notables
modifierDans les années 30, il met au point ce que l'on nommera la pastille Marzin, la première membrane moderne et fiable destinée aux microphones des combinés téléphoniques. En 1937, il invente le système à courant porteur simplifié, qui double la capacité de transmission téléphonique pour chaque paire de fils. Ce système fut surnommé le « système Marzin » ou encore plus familièrement pour les agents des PTT « la marzinette ». En 1942, il participa à l'évolution de sa propre invention, où désormais il est possible de sextupler la capacité de transmission téléphonique pour chaque câble. En , on doit à Pierre Marzin, alors directeur général des Télécommunications, la mise au point du premier commutateur téléphonique temporel (c'est-à-dire totalement électronique) jamais conçu, le Prototype Lannionais d'Autocommutateur Temporel à Organisation Numérique (PLATON), en tandem avec l'ingénieur Louis-Joseph Libois alors devenu depuis 1968 le directeur du Centre national d'études des télécommunications (CNET).
Mandats
modifierHommages
modifierUne statue de Pierre Marzin a été placée, de son vivant. devant le hall principal du CNET à Lannion[2].
Décorations
modifier- Grand officier de la Légion d'honneur par décret du [8]
- Commandeur de la Légion d'honneur par décret du [9]
- Officier de la Légion d'honneur par décret du
- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du
- Commandeur de l'ordre du Mérite postal nommé par décret du [10]
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite par décret le
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Jean-Jacques Monnier, « Pierre Marzin et la révolution lannionnaise (1954-1974) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 102, no 2, , p. 87–96 (DOI 10.3406/abpo.1995.3820, lire en ligne, consulté le )
- Journal Officiel du 1er juillet 1930, page 7279
- Journal Officiel du 21 octobre 1941, page 4576
- Journal Officiel du 27 février 1942, page 838
- Journal Officiel du 25 mai 1946, page 4576
- Pierre-Yves Lautrou, « Un destin «techno» agité », sur L'Express, (consulté le )
- Journal Officiel du 4 juin 1961, page 5067
- Journal Officiel du 11 juillet 1951, page 7379
- BODMR n° 08 du 4 mars 1954
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :