Phare de Rabat

bâtiment en Afrique

Phare de Rabat
(ar) منارة الرباطي
Rabat-Salé-Kénitra
Le phare de Rabat (2014)
Localisation
Coordonnées
Baigné par
océan Atlantique
Localisation
Histoire
Construction
Mise en service
Patrimonialité
Monument classé
Architecture
Hauteur
24 m
Hauteur focale
31 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Portée
16 NMVoir et modifier les données sur Wikidata
Feux
Oc(2) W 6s, Oc W 6sVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
Amirauté
D2554Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
Carte

Le phare de Rabat (ou phare du Fort de la Calette) est un phare construit au début du XXe siècle à Rabat, capitale du Maroc, dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, sur la plateforme du borj Sirat qui est un monument classé[1].

Situation modifier

Le phare de Rabat est situé à l'extrémité nord-ouest de la muraille almohade, à 0,45 mile de l'extrémité sud-sud-ouest de la jetée sud du port[2] et, le long de la côte, à égale distance du fort Rottembourg et de la kasbah des Oudayas.

Histoire modifier

 
Le phare de Rabat et la plateforme du borj Sirat

Le phare de Rabat est bâti au-dessus d'une falaise surplombant légèrement l'Atlantique, sur la plateforme du borj (bastion) Sirat, édifié en 1775-76 par le renégat anglais Ahmed El Inglizi, sous le règne de Mohammed III, afin d'assurer, avec le fort de la Sqala et le borj Dâr, la défense de la côte[1],[3],[4].

Le phare a été construit en 1919[3] sous le règne du sultan Moulay Youssef, soit sept ans après l'instauration du protectorat français au Maroc et la désignation de Rabat comme siège des institutions. Sa mise en activité, en , se situe entre l'arrêté viziriel de Mohammed el-Mokri portant organisation du personnel des gardiens de phare et sa publication dans le Bulletin officiel de l'Empire chérifien[5]. La veille, elle fut ainsi annoncée dans L'Écho du Maroc :

« Le phare s'allumera le 25 avril. Depuis la cérémonie d'inauguration, le phare de Rabat n'avait plus fait parler de lui. On se demandait en contemplant ce cylindre de maçonnerie : s'allumera-t-il enfin ? Mais le phare demeurait impénétrable comme un sphinx. Enfin dans la nuit du 25 au 26 avril le feu blanc, à occultations groupées par deux, toutes les 8 secondes, percera jusqu'à 17 miles au large l’épaisseur des ténèbres[6]. »

Notes et références modifier

  1. a et b « Borj as-Sirat : Phare de Rabat », tm:0003, Inventaire et documentation du patrimoine culturel du Maroc (IDPCM).
  2. Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg, « Le Maroc par une porte sublime », présentation de Bouregreg Marina, p. 15.
  3. a et b Rabat : Hier et aujourd'hui, p. 130.
  4. « Ville de Rabat, remparts andalous et fortifications côtières : Sqala, Borj Sirat, Borj Dâr », sur qantara-med.org (consulté le ).
  5. « Arrêté viziriel du 19 rejeb 1338 (9 avril 1920) portant organisation du personnel des gardiens de phare de l'Empire chérifien », Bulletin officiel de l'Empire chérifien, no 392,‎ , p. 701 (lire en ligne [PDF]).
  6. Rabat : Hier et aujourd'hui, p. 131.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Pierre Malka (préf. Pr Abdelaziz Ben Abdellah), Rabat : Hier et Aujourd'hui, Rabat, Marsam, , 173 p. (ISBN 9981-149-57-8), « Borj Sirat et le phare » et « Le phare de Rabat », p. 130–131  

Lien interne modifier

Lien externe modifier