La Grande Moucherolle

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La Grande Moucherolle et
La Petite Moucherolle
La Grande Moucherolle et la Petite Moucherolle (face Ouest) depuis le belvédère de Château-Julien à Villard-de-Lans
La Grande Moucherolle et la Petite Moucherolle (face Ouest) depuis le belvédère de Château-Julien à Villard-de-Lans
Géographie
Altitude 2 284 m[1]
Massif Massif du Vercors (Alpes)
Coordonnées 45° 00′ 19″ nord, 5° 33′ 51″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Ascension
Voie la plus facile Pas de la Fenêtre et col des Moucherolles
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
La Grande Moucherolle et La Petite Moucherolle
Géolocalisation sur la carte : Isère
(Voir situation sur carte : Isère)
La Grande Moucherolle et La Petite Moucherolle

La Grande Moucherolle (2 284 mètres) est le deuxième sommet du massif du Vercors par son altitude. La Petite Moucherolle (2 156 mètres), légèrement plus au sud, est séparée de celle-ci par le col des Moucherolles.

Géographie modifier

L'ensemble des Moucherolles, c’est-à-dire la ligne de sommets entre le pas de l'Œille et le pas de la Balme, est également constitué à l'est de la Grande Moucherolle par les rochers des Deux-Sœurs, appelés Sophie (2 162 mètres) et Agathe (2 193 mètres), et séparés par le col des Deux-Sœurs, qui s'avancent au-dessus de la vallée du Drac, ainsi que par les rochers des Jaux (2 062 mètres) au nord.

Ces deux montagnes sont parfaitement visibles du centre de Villard-de-Lans, notamment depuis le porche de l'église du village.

Activités modifier

Spéléologie modifier

De nombreuses cavités sont situées au pied de la Grande Moucherolle et sur le domaine skiable. Juste sous l'abri de l'Ours, dans un secteur de 700 mètres de long par 500 mètres de large, douze cavités importantes sont présentes. Le scialet des Cagoulards (−430 m)[N 1], le scialet des Lattes (−267 m), le scialet Karl, le scialet des Gougnafiers (−219 m), la grotte Hubert, le scialet Tétras-Lyre (−350 m), le scialet Sonotone, le scialet Kiravi (−240 m), le scialet Oublié (−190 m), le scialet Méandrator (−215 m) et le scialet des Derniers Dinosaures[N 2] (−438 m) développent leurs puits et méandres étroits en direction de l'exsurgence de la Goule Blanche située dans les gorges de la Bourne. Dans le même secteur, le gouffre le plus profond demeure le scialet Moussu[N 3] de 529 m de profondeur pour 2 300 m de développement[2].

Randonnée pédestre modifier

Le sommet de la Grande Moucherolle peut être atteint depuis Villard-de-Lans ou Corrençon-en-Vercors mais la randonnée la plus esthétique part de Chateau-Bernard ou du Gua, versant Drac[3].

De nombreux sentiers, dont le GR 91, partent du site des Glovettes et de la station de Villard Cote 2000 et permettent d'accéder au sommet des deux Moucherolles. Une télécabine permet d'atteindre le sommet des montagnes. L'hiver, les pentes des Moucherolles constituent la majeure partie du domaine skiable de Villard-de-Lans Corrençon-en-Vercors.

 
Vue panoramique sur la Grande Moucherolle.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
  2. Le scialet des Derniers Dinosaures a pour coordonnées 45° 00′ 49″ N, 5° 33′ 13″ E.
  3. Le scialet Moussu a pour coordonnées 45° 00′ 50″ N, 5° 33′ 03″ E.

Références modifier

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Serge Caillault, Dominique Haffner, Thierry Krattinger et Jean Jacques Delannoy, Spéléo sportive dans le Vercors, t. 2, Aix-en-Provence, Edisud, , 208 p. (ISBN 2-7449-0088-5), p. 87-92.
  3. « Traversée de la Grande Moucherolle (2284m) », sur altituderando.com.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Philippe Grancolas, Club Spéléo Tritons, Moucherolle souterraine-Numéro spécial. Hors série de Spéléologie dossiers, Lyon, Comité départemental de spéléologie du Rhône, (ISSN 0755-8813, lire en ligne [PDF]).
  • Jean-Jacques Delannoy, Christophe Aubert, Dominique Haffner, Thierry Krattinger, Christian Pomot et Philippe Holliger, Association française de karstologie, « Les apports du Chronomètre géologique 234 U - 230 Th dans la karstogenèse de la Grande Moucherolle-Rochers de la Balme (Vercors) », Karstologia : revue de karstologie et de spéléologie physique de la Fédération française de spéléologie et de l'Association française de karstologie, Paris, Fédération française de spéléologie, no 7,‎ 1er semestre 1986, p. 11-20 (ISSN 0751-7688, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes modifier

Lien externe modifier