Pentatrichomonas hominis
Pentatrichomonas hominis (anciennement Trichomonas intestinalis ou T. hominis) est une espèce d'eucaryote unicellulaire de la famille des Trichomonadidae. C'est l'espèce type du genre monotypique Pentatrichomonas.
Domaine | Eukaryota |
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Embranchement | Metamonada |
Super-classe | Trichozoa |
Classe | Parabasalia |
Ordre | Trichomonadida |
Famille | Trichomonadidae |
Mesnil, 1914
Davaine, 1860
- Trichomonas intestinalis
- Pentatrichomonas canis-auri
C'est un flagellé parasite du tube digestif chez l'humain chez qui il détermine, par sa présence dans le gros intestin, la trichomonose intestinale. Une souche de ce parasite a aussi été identifié chez le Chacal doré en Inde où il a été nommé Pentatrichomonas canis auri.
Répartition géographique et importance
modifierBien que cosmopolite et touchant 3 à 20 % de la population selon les régions, c'est un parasite mineur. Il est toutefois signalé en surnombre chez les patients souffrant de cancer gastrointestinal (en)[1].
Morphologie
modifierIl n'est connu que par sa forme végétative, longue de 9 à 14 micromètres, large de 7 à 9 micromètres, en forme d'amande, maintenue par un axostyle dont la pointe dépasse en arrière ; elle porte de 3 à 5 flagelles antérieurs libres et un long flagelle récurrent qui soulève une membrane ondulante aussi longue que le corps et sous-tendue par une costa.
Biologie
modifierTrès mobile, il vit dans le mucus de la muqueuse colique ; sa multiplication, par division binaire, est accélérée dans un milieu très alcalin, aussi fourmille-t-il dans les selles de putréfaction. Le cycle est à un seul hôte, l'humain ; en l'absence de formes kystiques connues, on admet que c'est la forme végétative, capable de résister un mois en milieu liquide, qui assure la contamination du sujet neuf comme souillure des boissons ou aliments.
Clinique
modifierTrès souvent ignoré des porteurs, le Trichomonas intestinalis peut entraîner un état de colite chronique et ne semble jouer un rôle plus important que sur des terrains sensibilisés par d'autres facteurs pathogènes.
Diagnostic
modifierLeur extrême mobilité permet de les repérer facilement avec un examen parasitologique des selles à l'état frais, soit en lumière diaphragmée, soit en contraste de phase ; la coloration d'étalements à l'hématoxyline confirmera le diagnostic d'espèce.
Traitement
modifierLe traitement spécifique au Métronidazole (Flagyl*) sera suivi d'une modification systématique du chimisme intestinal par régime acidifiant. La cure médicamenteuse pourra être renouvelée si nécessaire.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Trichomonas vaginalis
- Trichomonas tenax
- Dientamoeba fragilis
- Chilomastix mesnili
- Retortamonas intestinalis
- Giardia intestinalis
- Enteromonas hominis
Liens externes
modifier
- Ressources relatives au vivant :