Chacal doré

espèce de mammifère

Canis aureus

Le Chacal doré ou Chacal commun (Canis aureus) est une espèce de chacal de la famille des Canidae.

CaractéristiquesModifier

Le chacal commun ou doré est un animal qui mesure entre 70 et 85 cm (sans la queue), pour une hauteur au garrot s'élevant entre 38 et 50 cm. La queue de l'animal peut atteindre 25 cm. Le chacal doré pèse entre 7 et 14 kg et sa vitesse maximale se situe entre 40 et 50 km/h.

Ce chacal ressemble à un petit loup ou à un coyote portant un pelage fauve avec des marques noires sur le dos et la queue[1].

Écologie et comportementModifier

Il s’agit d’une espèce sociale, dont l'unité de base sociale se compose d'un couple en état de se reproduire, accompagné de ses petits[2].

Contrairement aux idées reçues, ce canidé est fidèle à son clan.

Parce qu’il peut se déplacer plusieurs jours sans boire, ni beaucoup manger, le chacal doré est adapté aux milieux arides et aux grands espaces.

AlimentationModifier

Très opportuniste, le chacal doré est capable d'exploiter un grand nombre de ressources alimentaires allant de fruits et d'insectes à des ongulés de petite taille[2]. En Europe de l'Est une étude a conclu que sa niche trophique était proche de celle du renard[3] ; d'après les analyses d'excréments : petits mammifères (35 % sur la base de la fréquence d'occurrence et de 36 % sur la base de la biomasse) et cadavres de sangliers, chevreuils... (35 et 48 %, respectivement, sur la base des mêmes paramètres). Lors de cette étude, aucune espèce domestique ou petite espèce chassée (lapin, chevreuil) n'était consommée, ni aucun poisson. Quelques oiseaux, reptiles, amphibiens, arthropodes et des matières végétales complétaient ce régime, à la marge. Dans le sud de la Grèce, avec quelques variations annuelles, son régime alimentaire est composé de micromammifères essentiellement (fréquence de 42,7 %, biomasse 69,8 %) et d'oiseaux (12,0 %, 27,7 % de la biomasse) avec souvent des végétaux/fruits (27,3 % en fréquence), des insectes (18,0 % en fréquence) mais qui ne représentent qu'une faible part de la biomasse ingérée[4].

Le chacal doré est un excellent chasseur et attaque en meute. Il est volontiers nécrophage, mais comme la hyène il n’est pas un simple éboueur du désert ; léger, agile et opportuniste, il allie le flair et la rapidité du chien de chasse à la ruse du renard. Sa technique la plus usitée consiste à poursuivre une proie vulnérable (malade, vieille, blessée) jusqu’à l’épuisement, puis à lui mordre les tendons pour la faire tomber. Le chacal doré attaque alors directement le ventre qu’il éviscère. Les rongeurs sont souvent sa principale source de nourriture (ex : 45 % de sa ressource calorique totale dans une zone aride d'Inde[5]) mais il peut exceptionnellement s'attaquer à des proies plus grandes (jeunes moutons ou vaches en Israël ; souvent dans les deux jours suivant la mise bas[6]) ; si la taille de la proie est importante, les morceaux sont éparpillés dans des cachettes qui servent de garde-manger.

CriModifier

Le chacal jappe, piaule ou aboie.

Jappement du chacal doré

ReproductionModifier

La gestation a une durée de 60 à 63 jours. Une portée moyenne compte cinq ou six petits. La femelle allaite ses bébés pendant huit à dix semaines. Ensuite les petits chacals dorés commencent à manger de la nourriture solide mais, comme ils sont trop jeunes pour chasser, ce sont les parents ou d'autres jeunes adultes qui les nourrissent en régurgitant pour eux leur repas[7].

Habitat et répartitionModifier

 
Répartition du Chacal doré, en jaune, en 2005.
 
Répartition du Chacal doré en 2018 illustrant son expansion rapide vers le nord, tant en Europe qu'en Asie centrale.

Autrefois largement présent (selon des preuves paléontologiques fossiles[8]), c'est l'une des espèces de canidés les plus répandues dans le monde, avec de vastes territoires en Europe centrale, Europe de l'Est, Afrique du Nord et dans certaines régions d'Asie[9](Birmanie, Inde)[10]. Son aire de répartition s'étend aujourd'hui rapidement en Europe de l'Ouest, occupant des zones où il n'y a plus ou très peu de loups. Cette colonisation, d'un animal déjà présent au sud-est du continent, étant naturelle et liée à une évolution de l'environnement, la Commission européenne conclut en 2016 qu'il ne doit pas être considéré comme une espèce exotique envahissante[11].

Il a survécu dans des zones reculées, souvent désertiques, mais ce n'est pas une espèce uniquement adaptée aux pays chauds : il est fréquent au Paléolithique dans le Caucase, et comme la hyène et la genette commune (Genetta genetta) il a été contemporain des bisons, aurochs, mammouths et autres exemples de la faune contemporaine de l'Homme préhistorique en Europe durant les dernières périodes interglaciaires[12],[13],[14]. La période de présence et l'emprise de son aire de répartition dans la partie Ouest de l'Europe fait encore débat [15].

Depuis le Moyen Âge et surtout dans la période moderne sa répartition européenne semble avoir été très fluctuante, avec notamment des baisses spectaculaires jusqu'en 1960, une période de récupération (années 1960, années 1970) puis une expansion notamment vers le nord-ouest de l'Europe (depuis le début des années 1980)[16].

En Europe, des populations actuelles sont centrées dans 5 zones : en Europe du Sud-Est, dans le Caucase, dans le sud de la Grèce et l'île de Samos et plus récemment autour de la mer Baltique. Sa récente expansion voire apparition dans certains États-membres (États baltes récemment avec de premières observations en 2011 en Estonie puis en 2013 en Lettonie et en 2015 en Lituanie) d'où il avait disparu depuis longtemps et où il est spontanément arrivé avait conduit à le faire désigner comme « espèce exotique » voire comme potentiellement envahissante. Il a été observé en France pour la première fois fin 2017[17], une arrivée attendue depuis quelques années[18]. Fin 2020, il a été pris en photo dans les Deux-Sèvres[19].

Une première étude génétique internationale parue en 2015 dans PLOS One[20] a donc porté sur l'espèce à l'échelle continentale (incluant des échantillons d'ADN de populations encore génétiquement mal étudiées, dont de la péninsule du Péloponnèse de l'île grecque de Samos et du Caucase).

Sur cette base, la Commission européenne a conclu en 2016 que cette espèce ne doit pas être traitée en Europe comme une espèce exotique ; les données scientifiques issues de la biologie moléculaire montrent que le chacal doré n'a pas été introduit dans les pays européens par l'Homme, il ne doit donc pas être traité comme étranger[11],[20].

Réapparu en Hongrie après en avoir disparu, il aurait également été aperçu en Suisse à l'automne 2011[21] ainsi qu'en 2015 dans les Grisons. Début 2016, un chacal doré a été abattu par mégarde dans la région de Surselva (Grisons, Suisse). Il s'agit de la première preuve tangible de l'existence de cette espèce en Suisse. En décembre 2018 et en février 2019, un individu a été filmé par un appareil à déclenchement automatique dans les bois de Jussy dans le canton de Genève, Suisse [22]. Un photographe amateur en a photographié un à Bulle, dans le canton de Fribourg, Suisse, en avril 2021, en bordure d’une route forestière[23]. Il a également été identifié au printemps 2013 sur l'île d'Hiiumaa en Estonie dans la mer Baltique. Il aurait gagné cette vaste ile en traversant la banquise [24]. En septembre 2015, un individu tué sur la route par un véhicule a été identifié dans le Jutland au Danemark[25]. En France, un individu a été photographié par un piège automatique dans le Chablais, en Haute-Savoie fin 2017[17], sa présence a été confirmée par une campagne d'étude en 2018[26] ; un autre a été photographié par le même procédé dans le Finistère en mars 2022 [27]. En septembre 2020, six moutons ont été dévorés à Kranenburg, dans le Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, près de la frontière néerlandaise[28]. En Italie l'espèce, arrivée en 1985, est en expansion rapide depuis le nord-est du pays. Elle est actuellement présente dans toute la partie septentrionale et sa dispersion vers le sud pourrait être limitée par la présence du loup gris. La population italienne est estimée fin 2021 à plus de 200 individus, répartis en une quarantaine de groupes composés de 3 à 7 membres[29] .

ClassificationModifier

Malgré son nom, le chacal doré n'est pas étroitement lié aux autres espèces de chacal : des études morphologiques et moléculaires indiquent une plus grande affinité avec le loup gris et le coyote[2].

Liste des sous-espèces éventuellesModifier

Selon MSW il existe les sous-espèces suivantes :

Le chacal doré et l'espèce humaineModifier

État des populations, pressions, menacesModifier

C'est un animal discret dont les populations ne sont pas bien connues. Il a fait l'objet de plans de conservation en Grèce par exemple[9], mais est néanmoins classé par l'UICN comme de préoccupation mineure, en raison de la gamme étendue des zones qui lui offrent tout ce dont il a besoin pour se nourrir et s’abriter[30]. En France, bien que son origine naturelle le classe en gibier, il n'est ni chassable, ni piégeable[31].

Génétique et dynamique des populationsModifier

Une étude de 2015 montre que Canis aureus est bien une espèce distincte de Canis anthus[32]. L'étude des marqueurs moléculaires de l'espèce (dans 5 bassins biogéographiques de populations) a mis en évidence une « diversité génétique plus élevée que ce qui avait été précédemment signalé pour les populations de chacal européens, mais moins de diversité que chez d'autres canidés sauvages comme les loups », ce qui selon les chercheurs reflète une « histoire unique » parmi les carnivores européens[20]. Après un déclin souvent spectaculaire de ses populations et après l'extinction des populations locales, on constate une expansion récente de l'espèce en Europe centrale et septentrionale[20]. Les chacals baltes ont comme origine génétique des populations relictuelles qui étaient situées dans le Caucase et en Europe du Sud-Est[20]. L'étude génétique conclut que l'espèce ne répond pas aux critères des espèces exotiques et potentiellement envahissantes : le chacal doré n'a pas été introduit par l'Homme, et l'on sait par des données et études antérieures que des individus de cette espèce peuvent se déplacer sur des centaines de kilomètres, y compris dans des paysages anthropisés, ce qui invite à un suivi et une gestion de l'espèce à échelle européenne[20]. Ce petit prédateur a été photographié dans le Chablais haut-savoyard en France en décembre 2017[33].

Comme tous les canidés, il est sensible à la rage mais, à l'instar du renard, peut être facilement vacciné[34].

ConsommationModifier

Il a été ou est encore localement consommé[Où ?], bien que sa viande puisse être source de parasitoses (dont trichinellose[35] ou leishmaniose[36],[37]).

Notes et référencesModifier

  1. Collectif (trad. André Delcourt et Hervé Douxchamps), « Chacals », dans Tous les animaux de l'univers, Unide (no 4), , 1732 p., p. 322 et 323
  2. a b et c (en) Golden Jackal Canis aureus Lindblad-Toh et al. 2005
  3. (en) Jozsef Lanszki et Miklós Heltai, « Feeding habits of golden jackal and red fox in south-western Hungary during winter and spring », Mammalian Biology, vol. 67, no 3,‎ , p. 129-136 (résumé).
  4. (en) Giorgos Giannatos, Anastasia Karypidou, Anastasios Legakis et Rosa Polymeni, « Golden jackal (Canis aureus L.) diet in Southern Greece », Mammalian Biology, vol. 75, no 3,‎ , p. 227-232 (résumé).
  5. (en) Shomita Mukherjee, Goyal, S. P., Asir Jawahar Thomas Johnsingh et Renata Leite Pitman, « The importance of rodents in the diet of jungle cat (Felis chaus), caracal (Caracal caracal) and golden jackal (Canis aureus) in Sariska Tiger Reserve, Rajasthan, India », Journal of Zoology, vol. 262, no 4,‎ , p. 405-411 (résumé).
  6. (en) Yoram Yom-Tov, Shoshana Ashkenazi et Omer Viner, « Cattle predation by the golden jackal Canis aureus in the Golan Heights, Israel », Biological Conservation, vol. 73, no 1,‎ , p. 19-22 (résumé).
  7. Collectif (trad. de l'anglais par Sylvie Menny), « Chacal doré », dans Le Règne animal, Paris, Gallimard Jeunesse, , 624 p. (ISBN 2-07-055151-2), p. 184.
  8. Hassan Aouraghe, « Les carnivores fossiles d'El Harhoura 1, Temara, Maroc », L'Anthropologie, vol. 104, no 1,‎ , p. 147-171 (résumé).
  9. a et b Giorgos Giannatos, Conservation action plan for the golden jackal Canis aureus L. Greece, Athènes, WWF Grèce, , 47 p. (lire en ligne [PDF]).
  10. (en) Richard Poché, Evans, S. J., Perveen Sultana, Emdadul Haque, Sterner, R. et Siddique, M. A., « Notes on the golden jackal (Canis aureus) in Bangladesh », Mammalia, vol. 51, no 2,‎ , p. 259-270 (lire en ligne).
  11. a et b [Golden jackal should not be treated as an alien species in Europe ], "Science for Environment Policy": European Commission DG Environment News Alert Service, 21 janvier 2016 ; No 443
  12. Jean-Marie Cordy, « Biozonation du Quaternaire postvillafranchien continental d'Europe occidentale à partir des grands mammifères », Annales de la Société géologique de Belgique, vol. 105, no 2,‎ , p. 303-314 (lire en ligne).
  13. Armand, D. (1998). Paléontologie animale. Gallia préhistoire, 40(1), 56-60.
  14. (en) Arie Trouwborst, Miha Krofel et John D. C. Linnell, « Legal implications of range expansions in a terrestrial carnivore: the case of the golden jackal (Canis aureus) in Europe », Biodiversity and Conservation, vol. 24, no 10,‎ , p. 2593–2610 (ISSN 1572-9710, DOI 10.1007/s10531-015-0948-y, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Nikolai Spassov et Ilya Acosta-Pankov, « Dispersal history of the golden jackal (Canis aureus moreoticus Geoffroy, 1835) in Europe and possible causes of its recent population explosion », Biodiversity Data Journal, vol. 7,‎ , e34825 (ISSN 1314-2828, DOI 10.3897/BDJ.7.e34825, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Arnold, J., Humer, A. et Heltai, M., « Current status and distribution of golden jackals Canis aureus in Europe », Mammal Review, vol. 42, no 1,‎ , p. 1-11 (lire en ligne [PDF]).
  17. a et b Stéphane Bouchet, « Le chacal doré observé pour la première fois en France », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Le Chacal doré (Canis aureus) bientôt en France? », sur www.buvettedesalpages.be (consulté le )
  19. « Un chacal doré observé dans les Deux-Sèvres », sur www.FranceBleu.fr
  20. a b c d e et f Rutkowski, R., Krofel, M., Giannatos, G., Ćirović, D., Männil, P., Volokh, A.M., Lanszki, J., Heltai, M., Szabó, L., Banea, O., Yavruyan, E., Hayrapetyan, V., Kopaliani, N., Miliou, A., Tryfonopoulos, G.A., Lymberakis, P., Penezić, A., Pakeltytė, G., Suchecka, E. & Bogdanowicz, W. (2015). A European Concern? Genetic Structure and Expansion of Golden Jackals (Canis aureus) in Europe and the Caucasus. PLOS ONE, 10(11), e0141236. DOI: 10.1371/journal.pone.0141236
  21. http://www.kora.ch/news/archiv/20120908f.htm
  22. « Vidéo:un chacal doré observé dans les bois de Jussy », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne)
  23. Élodie Fessler, « Rencontre privilégiée avec un chacal doré en Gruyère », sur https://www.lagruyere.ch, (consulté le ).
  24. (et) « Uudised - Hiiumaa », sur Hiiumaa (consulté le ).
  25. Radio-télévision danoise
  26. Christophe Gilles, « Le Chacal doré en Haute-Savoie : premiers résultats d’étude sur le rythme d’activité de Canis aureus et sur ses possibles interactions avec Vulpes vulpes », Plume de Naturaliste, no 5,‎ , p. 167-176 (ISSN 2607-0510, lire en ligne   [PDF]).
  27. « Un chacal doré observé pour la première fois en Bretagne », sur Le Telegramme, (consulté le )
  28. Belga, « Après les loups et les lynxs, des chacals dorés bientôt en Belgique ? », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (it) Luca Lapini, Stefano Pecorella, Mauro Ferri et Marta Villa, « Panoramica aggiornata delle conoscenze su Canis aureus in Italia », Quaderni del Museo Civico di Storia Naturale di Ferrara, vol. 9,‎ , p. 123-132.
  30. Liste rouge de l’UICN des espèces menacées
  31. Julie Andru, Nathan Ranc et Murielle Guinot-Ghestem, « Le chacal doré fait son chemin vers la France », Faune Sauvage, Office français de la biodiversité, no 320,‎ , p. 21-27 (ISSN 1626-6641, BNF 37133500, résumé, lire en ligne)
  32. Genome-wide Evidence Reveals that African and Eurasian Golden Jackals Are Distinct Species
  33. Stéphane Bouchet, « Le chacal doré observé pour la première fois en France », sur ledauphine.com, .
  34. Yakobson BA, King R, Amir S, Devers N, Sheichat N, Rutenberg D, Mildenberg Z, David D. (2005). Rabies vaccination programme for red foxes (Vulpes vulpes) and golden jackals (Canis aureus) in Israel (1999-2004). Developments in biologicals, 125, 133-140 (résumé)
  35. Nezri, M., Ruer, J., De Bruyne, A., Cohen-Valensi, R., Pozio, E., & Dupouy-Camet, J. (2006). Première observation d'un cas humain de trichinellose due à Trichinella britovi en Algérie après consommation de viande de chacal (Canis aureus). Bulletin de la Société de pathologie exotique, 99(2), 94-95 (résumé)
  36. Hervás, J., Mendez, A., Carrasco, L., & Gomez-Villamandos, J. C. (1996). Pathological study of visceral leishmaniasis in a jackal (Canis aureus). Veterinary record, 139(12), 293-295.
  37. Bessad, A., Mouloua, K., Kherrachi, I., Benbetka, S., Benikhlef, R., Mezai, G., & Harrat, Z. (2012).Leishmania infantum MON-1 isolé d’un chacal doré (Canis aureus) en Grande Kabylie (Algérie). Bulletin de la Société de pathologie exotique, 105(1), 5-7.

AnnexesModifier

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BibliographieModifier

FilmographieModifier

  • Le Chacal doré, film réalisé par Azzedine Meddour, ENPA, Alger, 1993, 26 min (VHS).

Liens externesModifier