Pavillon de Hanovre

structure architecturale à Sceaux (Hauts-de-Seine)

Pavillon de Hanovre
Image illustrative de l’article Pavillon de Hanovre
Le pavillon de Hanovre, à droite, sur le boulevard des Italiens.
Période ou style Architecture classique
Type pavillon de plaisance
Architecte Jean-Michel Chevotet (1698-1772)
Début construction 1758
Fin construction 1760
Propriétaire initial Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu (1696-1788)
Destination initiale pavillon de plaisance au fond du jardin de l'hôtel d'Antin donnant sur le Nouveau Cours (actuel boulevard des Italiens)
Destination actuelle musée au parc de Sceaux
Coordonnées 48° 46′ 00″ nord, 2° 17′ 27″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Commune Sceaux (9e arrondissement)
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Pavillon de Hanovre
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pavillon de Hanovre

Le pavillon de Hanovre est un pavillon ou une fabrique de jardin du milieu du XVIIIe siècle construit par l'architecte français Jean-Michel Chevotet (1698-1772) pour le jardin de l'hôtel particulier parisien du maréchal de Richelieu (1696-1788). Il est situé depuis 1933 dans le parc de Sceaux, dans la commune du même nom des Hauts-de-Seine en France[1].

La propriété du maréchal de Richelieu, l'ancien hôtel d'Antin, acquis par lui en 1749, occupe alors rue Neuve-Saint-Augustin un terrain qui s'étend jusqu'au « Nouveau Cours », devenu boulevard des Italiens après 1828. C'est vis-à-vis de la façade sur jardin de l'hôtel particulier, au-delà des parterres à la française, près du futur boulevard, qu'est édifié le pavillon dont les travaux s'achèvent en 1760[2].

Origine du nom modifier

Le pavillon de Hanovre tient son nom du commandement que prit le maréchal de Richelieu lors de la campagne dans le Hanovre (1756/1757), pendant la guerre de Sept Ans. Selon Marcel Pollitzer « les adversaires de Richelieu prétendirent avoir un motif [...] de le dénigrer, en considérant la conduite qu'il tint pendant son séjour dans les territoires occupés par son armée; on dit qu'il rançonna et razzia le Hanovre et les pays voisins, autorisa le pillage et pilla pour son propre compte[3]. » Lorsqu'au retour de campagne, le maréchal eut la fantaisie de faire construire cette petite « folie », la rumeur se répandit qu'elle était payée avec les contributions levées pendant la guerre et les Parisiens lui donnèrent par dérision le nom de « Pavillon de Hanovre »[4].

Histoire modifier

Le pavillon de Hanovre, édifié de 1758 à 1760 par l'architecte Chevotet au fond du jardin de l'hôtel d'Antin, en bordure du futur boulevard des Italiens, est dénaturé au XIXe siècle. Il est occupé, entre autres, en 1841, par l'orfèvre Christofle, puis au début du XXe siècle, par l'éditeur Gabriel Astruc[4]. Menacé de destruction en vue de la construction d'un immeuble de bureaux, il est démonté pierre par pierre en février et et reconstruit dans le parc de Sceaux[2].

Son ancien emplacement sur le boulevard est occupé par le palais Berlitz.

Galerie modifier

Références modifier

  1. Le Pavillon de Hanovre. Notice illustrée sur le site officiel du Musée du Domaine départemental de Sceaux (voir en ligne).
  2. a et b Jacques Boulenger : Le Boulevard : sous Louis-Philippe, Bnf collection ebooks, août 2016, n.p. (voir en ligne).
  3. Marcel Pollitzer : Le Maréchal galant  : Louis-François Armand duc de Richelieu. Nouvelles éditions latines, Paris, 1952, p. 238 (voir en ligne).
  4. a et b « Curiosités : ..une photo du pavillon de Hanovre, dans le parc de Sceaux. ... un cliché du boulevard des Italiens... avec le même pavillon. Pourquoi » sur le site oomark.com.

Article connexe modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Dossier présentant le rapport d’analyse et de projet architectural proposés par Bruno Morel. Intervention architecturale sur édifice ancien [dans le cadre d’un projet de réhabilitation du Pavillon de Hanovre (1758), Parc de Sceaux, Hauts-de-Seine (en ligne).