Park Je-chun

poète sud-coréen

Bak Je-cheon (en coréen : 박제천, Bak Jecheon), né le à Séoul et mort dans la même ville le [1], est un écrivain et poète sud-coréen[2].

Park Je-chun
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Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
박제천Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
BangsanjaeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Programme international d'écriture de l'Iowa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Biographie

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Bak Je-cheon est né à Séoul le [3]. Il sort diplômé de l'université de Dongguk en 1966 et débute immédiatement comme poète en publiant ses poèmes dans la revue littéraire mensuelle Littérature contemporaine (Hyundae Munhak)[4]. Il est aussi membre du groupe littéraire « Pensée poétique » à partir de 1983 et il contribue en 1995 à la fondation de la revue littéraire Académie, pour laquelle il a travaillé comme éditeur et rédacteur en chef. Il a également enseigné à l'université Kyonggi et a œuvré au sein de la Fondation de la Culture et des Arts en Corée du Sud[4].

L'Institut coréen de traduction littérature (LTI of Korea) résume l'œuvre de Bak Je-cheon de cette manière :

Son premier recueil de poèmes intitulé Poèmes à la Tchouang-tseu (Jangjashi, 1975) a reçu un accueil mitigé de la part de la critique, le recueil n'ayant pas entièrement réussi à toujours maintenir le même niveau d'écriture poétique malgré une rhétorique ferme et un langage sensuel. Si ce recueil a échoué à atteindre justement ce degré de maturité dans l'écriture, ses deuxième et troisième volumes de poésie, La loi du cœur (Simbeop, 1979) et La loi (Yul, 1981), marquent chacun l'accès à la maturité. Dans ces deux volumes, le poète abandonne tout langage fleuri pour mieux réfléchir sur les valeurs bouddhistes de bonté, de respect. Ses recueils Au temple bouddhiste (Dareun jeumeun garame) et Plus loin que les ténèbres (Eodumboda meolli) montrent une plus grande profondeur dans l'écriture et mettent en valeur l'étendue de son registre poétique et sa propension à la contemplation du monde extérieur. Dans l'un de ses derniers recueil de poésies, SF-sympathie (SF-gyogam, 2001), il se penche sur la crise de la poésie et de l'écriture en général provoquée par la prolifération des médias visuels au cours du XXe siècle. Son imaginaire poétique a évolué au-delà de la simple contemplation du moi pour mieux conceptualiser l'individu en tant que partie d'un groupe. Avec une vision élargie du monde, il continue à explorer le sens de la poésie dans le monde moderne[5].

Bibliographie

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  • 장자 시, Poèmes à la Tchouang-tseu (1975)
  • 심법(心法), Le loi du cœur (1979)
  • 새 그림을 보며, En regardant les dessins d'oiseaux (1980)
  • 율(律), La loi (1981)
  • 어둠보다 멀리, Plus loin que les ténèbres (1987)
  • 꿈꾸는 판화, Une estampe qui rêve (1987)
  • 노자 시편, Poèmes à la Lao tseu (1989)
  • 너의 이름 너의 시, Ton prénom, ton poème (1989)
  • SF교감, SF-Sympathie (2001)
  • , A (2007)

Distinctions

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Références

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  1. (ko) 김용래, « 문학아카데미 대표 박제천 시인 별세 », sur 연합뉴스,‎ (consulté le )
  2. ”Park Je-Chun" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  3. « Naver Search », sur naver.com, Naver (consulté le )
  4. a b c d e f et g (en) Lee, Kyung-ho, Who's Who in Korean Literature, Séoul, Hollym, , 388–400 p. (ISBN 1-56591-066-4), « Park Je-Dhun »
  5. "Park Je-Chun" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  6. (ko) « 역대 수상자 », sur koreapoet.org (consulté le ).