Parc des Champs-Élysées de Saint-Quentin

Le parc des Champs-Élysées de Saint-Quentin est un parc et un arboretum aménagé au centre de la ville de Saint-Quentin, dans le département de l'Aisne.

Parc des Champs-Élysées de Saint-Quentin
Image illustrative de l’article Parc des Champs-Élysées de Saint-Quentin
Portail d'entrée du Jardin d'horticulture.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Commune Saint-Quentin
Quartier Centre-ville
Altitude 105 m
Superficie 10 ha
Histoire
Création 1830
Gestion
Propriétaire Commune

Historique modifier

C'est par le décret du 28 avril 1810, signé à Cambrai, que Napoléon Ier décida la démolition des fortifications de la ville de Saint-Quentin au lendemain de son séjour pour l'inauguration du Canal de Saint-Quentin : " ...les fortifications seront démolies. Nous faisons donation à la ville des matériaux des dites fortifications ainsi que des terrains qu'elles occupent. Un boulevard sera créé autour de la ville sur leur emplacement et il y sera établi des promenades publiques…"

Ce n'est que dans les années 1830 que l'aménagement du parc commença avec le nivellement du terrain sous la direction de M. de Baudreuil dont la rue qui borde le parc côté ville porte le nom.

Des tilleuls, des peupliers destinés à faire du bois de chauffage et des marronniers furent plantés.

Au fil des ans, de nombreux arbres, victimes du temps ou de maladie ont été abattus, notamment les quatre énormes hêtres pourpres du Jardin d'horticulture.

En 1985, les tilleuls de l'allée centrale sont remplacés par 200 platanes acrifolias. En 1992, ce sont les marronniers qui bordaient la rue de Baudreuil qui sont remplacés par des robiniers faux-acacias. Depuis les années 2000, des tulipiers de Virginie, réputés résistants aux maladies, bordent le boulevard Gambetta.

 
Plan des fortifications de Saint-Quentin vers 1700.
 
En vert emplacement des Champs-Élysées : les Bastions du Roy, du Dauphin, d'Anjou et de la Reine, ainsi que la Tenaille de Remicourt ont été démolis pour faire place au parc.
 
Sur le plan de la ville vers 1880, on constate que les Champs-Élysées ont leur surface actuelle. L'avenue de Remicourt n'est pas encore tracée ; des arbres sont plantés sur le pourtour d'une vaste allée centrale. Le kiosque, le bâtiment du Jardin d'horticulture et celui du Jeu de Paume sont déjà construits.

L'arboretum modifier

 
Plan actuel des Champs-Élysées.

Actuellement, le parc compte environ 700 arbres, dont

  • 104 tulipiers de Virginie plantés en 1999 le long du boulevard Gambetta et de la rue de Baudreuil.
  • 37 robiniers faux-acacias plantés en 1992 en haut de la rue de Baudreuil.
  • 159 platanes à feuille d'érable qui ont remplacé, en 1885, les tilleuls malades de l'allée centrale et des deux allées latérales.
  • 60 tilleuls et 18 marronniers qui ombragent le terrain de boules jouxtant les courts de tennis.
  • 27 énormes hêtres pourpres datant du début du siècle dernier alignés sur les bords de l'allée transversale derrière le Palais des Sports.
  • 6 séquoïas géants plantés après 1920
  • 12 chênes de différentes espèces plantés récemment du côté du boulevard Gambetta.
  • 246 grands arbres, surtout des tilleuls, des érables planes et érables sycomores disséminés surtout sur la partie boulevard Gambetta.
  • de nombreux arbustes
  • les arbres du Jardin botanique

Le jardin d'horticulture modifier

En 1870, la Société d'horticulture, créée en 1864, obtient de la ville un terrain abandonné situé au nord des Champs-Élysées pour y établir un jardin d'agrément. Sur les plans de l'architecte Joseph Chérier, un chalet a été construit.

Évoluant au fil du temps, ce jardin comporte de nos jours de nombreuses essences, quelques statues, un bassin avec un jet d'eau…

 
Plan du jardin d'horticulture avec ses 17 essences remarquables.</center

La Fontaine de Vasson modifier

Mme de Guerbigny-Vasson fit, en 1908, un legs de 180 000 francs à la ville en vue d'édifier une fontaine monumentale aux Champs-Élysées à la gloire de l'agriculture.

C'est au bord de l'avenue de Remicourt, juste en face de l'allée centrale du parc, que fut construite en 1913 la Fontaine de Vasson dont l'élément central était un bœuf énorme.

Très endommagée pendant la Grande Guerre, surtout lors des combats d'octobre 1918, elle fut rénovée au début des années 1920.

Ayant subi de nouveaux dégâts en 1944, peu appréciée des Saint-Quentinois qui la surnommaient La Vache, elle fut finalement démolie en 1966 pour faire place au Palais des Sports [1].


Le kiosque modifier

Monument emblématique des Champs-Élysées, le kiosque, qui trône à l'intersection de l'allée centrale et des allées Florent-Débuisson et Moïse-Godet, fut inauguré en août 1877. Chaque dimanche, pendant près d'un siècle, il était le rendez-vous incontournable des Saint-Quentinois qui s'y promenaient en écoutant le concert donné par la musique du 87e régiment d'infanterie ou de l'harmonie municipale.

Comme le prouve la carte postale de 1919, le kiosque fut épargné lors des combats d'octobre 1918.

Les Champs-Élysées au fil des saisons modifier

Les Champs-Élysées au fil du temps modifier

Manifestations modifier

 
Rassemblement de 600 véhicules de collection aux Champs Elysées le 4 juin 2022.

Notes et références modifier

Articles connexes modifier

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