Opération d'Ahnif
L'opération d'Ahnif est une opération anti-terroriste menée en Algérie en à l'encontre de membres de AQMI.
Déroulement
modifierLe , après un mois de préparations, l'armée nationale populaire lance une offensive sur les hauteurs d'Ahnif[1].
Ahnif est située dans une région montagneuse, considérée comme étant l'un des plus importants fiefs d'AQMI dans le centre de l'Algérie. La zone a été fortifiée par les insurgés salafistes qui disposent de casemates naturelles et de tranchées. Seulement une vingtaine de djihadistes sont présents, mais parmi eux figurent plusieurs émirs[1].
Afin d'encercler la zone, l'armée algérienne déploie environ 1 000 soldats, dont des commandos et des parachutistes[1].
Les affrontements débutent le . Vers 21 heures, trois soldats algériens sont tués et deux autres blessés lors d'une fusillade. De leur côté, les hélicoptères détruisent sept caches dans la région de Tamalah Ahni[1].
L'opération est cependant un rude échec pour les forces algériennes, car malgré l'importance des effectifs engagés, les assiégés parviennent à s'échapper malgré l'encerclement. Le bilan définitif est de trois morts et sept blessés du côté des militaires[2].
Le , le colonel commandant le secteur militaire opérationnel de Bouira est relevé de ses fonctions par le ministère de la Défense nationale (MDN)[2].