Onze monodies

œuvre de Charles Koechlin

Les Onze monodies, op. 216, sont une œuvre pour instruments à vent de Charles Koechlin composée en 1947 et 1948.

Onze monodies
op. 216
Genre monodie
Nb. de mouvements 11
Musique Charles Koechlin
Effectif pour instrument à vent seul :
nos 1 à 8 : clarinette en la
no 9 : clarinette en si bémol
no 10 : hautbois d'amour ou clarinette ou saxophone soprano
no 11 : cor anglais
Dates de composition 1947-1948

Présentation modifier

Les Onze monodies, composées en mai 1947 et complétées en mai 1948, sont une œuvre de Charles Koechlin qui consiste en onze monodies destinées à des instruments à vent divers seuls. Les huit premières pièces sont pour clarinette en la seule, la neuvième pour clarinette en si   seule, la dixième pour hautbois d'amour seul ou clarinette ou saxophone soprano, et la onzième pour cor anglais seul[1].

Les partitions sont publiées par Eschig[1].

La monodie no 10, Le repos de Tityre, est créée le par Jacques Desloges au saxophone soprano lors du Festival Koechlin au château de Ville-d'Avray[1].

Structure modifier

Les Onze monodies, qui portent le numéro d'opus 216 dans le catalogue des œuvres de Charles Koechlin[2], sont[1] :

  1. Le faune (pour clarinette en la)
  2. Le soir (pour clarinette en la)
  3. La mer aux bruits innombrables (pour clarinette en la)
  4. Pastorale (pour clarinette en la)
  5. La chasse d'Artémis (pour clarinette en la)
  6. Idylle (pour clarinette en la)
  7. Chant funéraire (pour clarinette en la)
  8. Martial (pour clarinette en la)
  9. Monodie (pour clarinette si  )
  10. Le repos de Tityre (pour hautbois d'amour ou clarinette ou saxophone soprano)
  11. Monodie (pour cor anglais)

Concernant quelques-unes des monodies, le musicologue Robert Orledge relève que « la clarinette est sollicitée sur toute l'étendue de son registre dans la danse extatique du faune [dans Le Faune], atmosphère que l'on retrouve dans La Chasse d'Artémis. Rarement Koechlin aura restitué l'agitation d'une tempête en mer avec une intensité aussi dramatique que celle que nous entendons [dans La Mer aux bruits innombrables]. La pièce pastorale Le Repos de Tityre conclut magnifiquement [pour la clarinette] ce recueil, avec une phrase finale qui distille son essence à la perfection[3] ».

Discographie modifier

  • Charles Koechlin : Chamber Works for Oboe, Le repos de Tityre et Monodie pour cor anglais op. 216, Lajos Lencsés (hautbois d'amour et cor anglais), CPO, 1999.
  • Koechlin : Complete music for saxophone, CD 1, Le repos de Tityre, David Brutti, saxophone soprano, Brilliant Classics 9266, 2012.
  • Charles Koechlin : Musique de chambre, CD 1, Le Faune, Le Soir, La Mer aux bruits innombrables, La Chasse d'Artémis et Le Repos de Tityre, Dirk Altmann (clarinette), SWR Music SWR19047CD, 2017[4],[5].

Bibliographie modifier

Monographies modifier

Notes discographiques modifier

  • (de + fr + en) Robert Orledge, « Charles Koechlin : Un aperçu de sa vie et de son œuvre » : Musique de chambre, p. 76-91, SWR Music SWR19047CD, 2017.

Références modifier

  1. a b c et d Orledge 1989, p. 400.
  2. Caillet 2001, p. 203.
  3. Orledge 2017, p. 79.
  4. Michel Tibbaut, « Charles Koechlin : enfin la reconnaissance, grâce au SWR de Stuttgart », sur ResMusica,
  5. Stephen Greenbank, « KOECHLIN Chamber Music SWR MUSIC SWR19047CD [SG] Classical Music Reviews », sur MusicWeb International,

Liens externes modifier