O holder Tag, erwünschte Zeit

cantate de Bach

Cantate BWV 210
O holder Tag, erwünschte Zeit
Titre français Ô, jour propice, temps favorables
Création Entre 1738 et 1746.
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note à note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Solo : S
Flûte traversière, hautbois d'amour, violon I/II, alto, clavecin continuo
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)

Commentaires (en)

O holder Tag, erwünschte Zeit, (Ô, jour propice, temps favorables) (BWV 210), est une cantate profane de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig pour soprano solo à l'occasion d'un mariage et jouée pour la première fois entre mai 1738 et l'automne 1741.

Histoire et livret modifier

Bach écrivit la cantate pour un mariage ; les spécialistes suggèrent différentes possibilités. Werner Neumann mentionne le mariage de Anna Regina Bose et Friedrich Heinrich Graf () et celui de Christina Sibylla Bose et Johann Zacharias Richter (), Herrmann von Hase suggère le mariage de Johanna Catharina Amalie Schatz et Friedrich Gottlob Zoller ()[1]. Selon Michael Maul, la cantate célébrait le mariage du conseiller de court prussien Georg E. Stahl (1741)[2]. Le texte de la cantate, d'un auteur inconnu, laisse à penser qu'il pouvait s'agir d'un personnage influent qui appréciait la musique. Les parties de soprano et de continuo sont écrites en exquises calligraphies, probablement un cadeau pour le couple. Les mots se concentrent sur la relation de la musique et de l'amour entre époux et se terminent en éloges du promis mélomane.

Il est possible que la cantate ait été jouée au moins deux fois[1].

Structure et instrumentation modifier

Bach a intitulé l’œuvre, « Cantata a Voce sola ».

La cantate est écrite pour soprano soliste, flûte traversière, hautbois d'amour, deux violons, alto et clavecin continuo[1].

Il y a 10 mouvements :

  1. récitatif : O holder Tag, erwünschte Zeit
  2. aria (hautbois d'amour, cordes) : Spielet, ihr beseelten Lieder
  3. récitatif : Doch, haltet ein, ihr muntern Saiten
  4. aria (hautbois, violon) : Ruhet hie, matte Töne
  5. récitatif : So glaubt man denn, dass die Musik verführe
  6. aria (flûte) : Schweigt, ihr Flöten, schweigt, ihr Töne
  7. Recitatif : Was Luft? was Grab?
  8. Aria (hautbois d'amour, 2 violons) : Großer Gönner, dein Vergnügen
  9. Recitatif (flûte, hautbois d'amour, cordes) : Hochteurer Mann, so fahre ferner fort
  10. Aria : Seid beglückt

Musique modifier

Bach utilisa des éléments d'une « Huldigungskantate » (cantate hommage), O angenehme Melodei (Ô, plaisante mélodie), BWV 210a pour toutes les arias, le premier récitatif et des parties du dernier récitatif[1]. Alexander Ferdinand Grychtolik (en) a édité une reconstruction de la cantate d'hommage perdue fondée sur la cantate de mariage publiée aux éditions Güntersberg[3]. La musique est exigeante, spécialement pour la soprano et le flûtiste. Les mouvements bénéficient d'une instrumentation à chaque fois différente pour assurer la variété malgré une seule voix soliste. Les aria exposent une dynamique « decrescendo» (Alfred Dürr), une diminution du nombre d'instruments vers le milieu de Schweigt, ihr Flöten, schweigt, ihr Töne, dans lequel les voix correspondent à la flûte comme dans un duo. Les arias suivantes sont indiquées « crescendo » jusqu'au dernier mouvement festif. Tandis que tous les récitatifs sont secco, le dernier est accompagné de figurations à la flûte et au hautbois d'amour et de longs accords des cordes[1].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Alfred Dürr. 1971. "Die Kantaten von Johann Sebastian Bach", Bärenreiter
  2. Bach and the Story of an “Aria tempo di Polonaise” for Joachim Friedrich Flemming Szymon Paczkowski (Institute of Musicology, Warsaw University), 2006 Biennial Meeting of the American Bach Society
  3. O angenehme Melodei Johann Sebastian Bach, edited by Alexander Ferdinand Grychtolik. Edition Güntersberg, January 2008,

Bibliographie modifier

  • Gilles Cantagrel, Les cantates de J.-S. Bach, Paris, Fayard, , 1665 p. (ISBN 978-2-213-64434-9)

Article connexe modifier

Liens externes modifier