Nicolas Marin Thiry

général français de la Révolution et de l’Empire

Nicolas Marin Thiry, né le à Lorquin et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Nicolas Marin Thiry
Naissance
Lorquin, Moselle
Décès (à 58 ans)
Ancien 3e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17861818
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Biographie

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Débuts de carrière, 1786-1802

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Il entre en service le , comme canonnier au régiment de Grenoble-artillerie, et le , il passe comme grenadier dans le Régiment Royal-Liégeois. Il est nommé sergent le , et il sert dans ce régiment jusqu’au mois d’, date de son licenciement. Le , il passe comme adjudant sous-officier dans les hussards de l’Égalité, et le 1er décembre suivant il devient adjudant sous-lieutenant. Il fait ensuite la campagne à l’armée des Alpes sous les ordres du général Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac.

Il est promu capitaine le . Passé à l’armée du Nord, il se distingue à l’affaire de Blaton où, à la tête de 10 hussards, il s’empare de 2 obusiers, fait prisonniers les servants ainsi que l’officier qui les commandait. De l’an II à l’an IX, il sert aux armées de l’Ouest et d’Italie. Le , à l’affaire qui a lieu devant Quiberon, il traverse avec sa compagnie et met en déroute une colonne d’émigrés, dont 300 restent sur le champ de bataille. Il est nommé chef d’escadron le par le général en chef de l’armée d’Italie pour ses services, et est confirmé dans son grade par le Directoire le . Le , il reçoit un sabre d’honneur.

Du colonel des chasseurs à cheval de la Garde au général de brigade

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Officier des chasseurs à cheval de la Garde impériale par Georges Scott, 1907. Thiry fait les campagnes de 1805 à 1809 au sein de ce régiment, d'abord comme chef d'escadron puis en tant que colonel-major.

Pendant les ans XII et XIII, il tient garnison à Alexandrie et Rimini et est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le . Le , il passe avec son grade dans les chasseurs à cheval de la Garde impériale, et il fait avec ce régiment les guerres de 1805 à 1807 en Autriche, en Prusse et en Pologne. Le à Austerlitz, il est grièvement blessé de deux coups de baïonnette à la poitrine, et le , à la bataille d'Eylau, il reçoit une forte contusion de boulet à la jambe gauche. Il est nommé colonel-major des chasseurs à cheval de la Garde impériale le , et est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le .

Il est promu général de brigade le , et il est créé baron de l’Empire le de la même année. Employé dans son nouveau grade à l’armée d’Illyrie, il y reste jusqu’au , époque de la suppression de cette armée, et il passe à celle d’Italie, qu’il quitte pour prendre part à la campagne de Russie. Le , à la bataille de la Moskova, il fait des prodiges de valeur : son cheval est tué sous lui et il reçoit trois blessures. Le , il est envoyé à la forteresse de Mayence, et le , il est attaché à la 2e division de marche du 1er corps de cavalerie, puis le à la 1re division de cavalerie légère du 2e corps de réserve de cavalerie. Le , il passe à la 2e division de cuirassiers et il continue de faire la guerre en Saxe et en France, plus particulièrement au combat de la Chaussée jusqu’au retour des Bourbons.

Fin de carrière

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Le , il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII, avant d'être appelé au commandement de l’arrondissement de Sarrelouis le suivant. Le , il est employé à Paris, et l’Empereur lui confie le commandement du département de la Meurthe le suivant. Au retour du roi, il est mis à la retraite le . Il est relevé de sa position de retraite, et il est placé dans le cadre des officiers généraux disponibles, puis admis définitivement à la retraite le . Il meurt le à Paris.

Armoiries

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- Coupé, le premier parti d'or au pal d'azur chargé de trois étoiles d'argent et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'azur au cheval galopant d'or, accompagné en pointe d'un obus éclatant d'or, enflammé de gueules - Livrées : les couleurs de l'écu

Sources

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Liens externes

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