Natalia Trayanova

professeure de génie Biomédical

Natalia Trayanova est fellow de l'American Heart Association (FAHA) et fellow de la Heart Rythm Society (FHRS). Elle est professeure de génie biomédical au département de médecine de l'Université Johns Hopkins. Elle dirige l'Alliance for Cardiovascular Diagnostic and Treatment Innovation[1].

Natalia Trayanova
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Fellow of the American Institute for Medical and Biological Engineering (d) ()
Women in Technology Hall of Fame (d) ()
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Vie privée et éducation modifier

Le père de Trayanova était physiologiste et directeur de l'Institut de biophysique en Bulgarie[2]. Sa mère était professeur d'économie[2].

Trayanova a étudié la physique à l'Université de Sofia et a obtenu son diplôme en 1982[3]. Son père lui a donné un exemplaire du livre de Robert Plonsey, Bioelectric Phenomena, et Trayanova a réalisé qu'elle pouvait utiliser son expertise en physique en biologie[2]. Elle a obtenu un doctorat de l'Académie bulgare des sciences en 1986, où elle a étudié les biopotentiels des fibres musculaires squelettiques[3].

Recherche et carrière modifier

En 1986, Trayanova a rejoint l'Université Duke pour travailler avec Robert Plonsey sur le dysfonctionnement rythmique du cœur[2]. En 1995, elle a été nommée professeure agrégée à l'Université de Tulane, où elle a reçu plusieurs prix d'excellence en enseignement[4],[5]. Elle a commencé à développer des modèles informatiques pour le cœur, mais a constaté que les cardiologues n'étaient pas enthousiasmés par la modélisation informatique[5]. Après l'ouragan Katrina, Trayanova a reçu plusieurs offres d'institutions de recherche[5]. Elle a reçu une chaire de professeur invité du programme Fulbright et a passé plusieurs mois à l'Université d'Oxford.

En 2006, Trayanova a été recrutée à l'Université Johns Hopkins en tant que professeure au Johns Hopkins Biomedical Engineering and Institute for Computational Science[6]. Son travail porte sur les simulations informatiques du cœur[7]. Elle a été élue membre de la Biomedical Engineering Society et de l'American Heart Association en 2010[8],[9]. En 2011, elle a développé un cadre informatique qui a permis le dépistage virtuel de médicaments en simulant les interactions médicament-canal et prédisant l'impact des médicaments sur l'activité électrique du cœur[5].

En 2012, elle a été nommée titulaire de la chaire Murray B. Sachs au département de génie biomédical de Johns Hopkins[2]. En 2013, elle a reçu le Director's Pioneer Award de la National Institutes of Health, ce qui lui a permis de développer un laboratoire d'électrophysiologie virtuel[10]. Le prix accompagné d'une bourse de 2,5 millions de dollars sur cinq ans, lui a permis de développer des modèles informatiques du cœur spécifiques au patient, permettant aux médecins de fournir un traitement et des diagnostics personnalisés[10]. Elle a reçu un soutien important de la Maryland Innovation Initiative[11]. En 2019, elle a été intronisée au Women in Technology International Hall of Fame (en)[12]. Elle a également reçu le Distinguished Scientist Award de 2019 de la Heart Rhythm Society[13]. Toujours en 2019, elle a été élue membre de la National Academy of Inventors[14].

Elle est directrice scientifique de Cardiosolv Ablation Technologies, une jeune pousse qui développe des outils informatiques pour aider au traitement de la tachycardie ventriculaire[15]. Elle a été sélectionnée par la National Institutes of Health pour participer à un breffage à Capitol Hill visant à défendre le financement fédéral américain de la recherche scientifique[16]. Elle a été élue membre de l'International Academy of Medical and Biological Engineering en 2017[17].

Elle a donné une conférence TED en 2017 intitulée Your Personal Virtual Heart. Elle a participé à une session de questions/réponses de type AMA sur r/science de Reddit[18], a été interviewée par la BBC, NPR, The Economist et a participé au balado Amazing Things[19].

Références modifier

  1. (en-US) « Alliance for Cardiovascular Diagnostic and Treatment Innovation » (consulté le )
  2. a b c d et e (en) « Natalia Trayanova on Developing Computer Simulations of Hearts », Université Johns-Hopkins,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en-US) « Natalia Trayanova, PhD » (consulté le )
  4. « NSF Award Search: Award#9709754 - Mathematical Sciences/GIG: Computational Science in Biomedical Systems », www.nsf.gov (consulté le )
  5. a b c et d Conversations about challenges in computing, (ISBN 9783319002095)
  6. « JHU – Institute for Computational Medicine | Two New Faculty Appointments at the Institute for Computational Medicine », icm.jhu.edu (consulté le )
  7. (en) [vidéo] Disponible sur YouTube (consulté le )
  8. (en-US) « Trayanova recognized by AHA », Université Johns-Hopkins,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Natalia A. Trayanova, Ph.D., M.S. »
  10. a et b (en-US) « Natalia Trayanova »
  11. « MII Award Projects | Tedco », tedco.md (consulté le )
  12. (en-US) « WIT 2019 Hall of Fame Inductees » (consulté le )
  13. (en-US) « Heart Rhythm Society 2019 Award Winners » (consulté le )
  14. (en-US) « National Academy of Inventors Announces 2019 Fellows » (consulté le )
  15. (en-US) « Team | CardioSolv », cardiosolv.com (consulté le )
  16. « JHU – Institute for Computational Medicine | Natalia Trayanova visits Capitol Hill in Support of NIH Funding », icm.jhu.edu (consulté le )
  17. (en-US) « Natalia Trayanova visits Capitol Hill in Support of NIH Funding », JHU Institute for Computational Medicine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Science AMA Series: I'm Natalia Trayanova, a professor of biomedical engineering and medicine at Johns Hopkins University. I create virtual hearts to diagnose and treat patients with heart rhythm disorders. AMA! », www.reddit.com (consulté le )
  19. « Natalia Trayanova: Using a Personalized, Virtual Heart to Prevent Sudden Cardiac Death », www.amazingthingspodcast.com (consulté le )