Néa Filadélfia

ville grecque

Néa Filadélfia (grec moderne : Νέα Φιλαδέλφεια), ou Nouvelle-Philadelphie, auparavant connue sous le nom de Podoníftis (grec moderne : Ποδονίφτης)[1], est une ancienne municipalité de Grèce ayant en 2011, 25 734 habitants.

Néa Filadélfia
Rue Lavríou.
Géographie
Pays
Périphérie
District municipal
unité démotique de Néa Filadélfia (d)
District régional
Communauté démotique/locale
Commune of Nea Philadelfia, Attiki (d)
Dème
Altitude
110 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
25 198 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
143 xxVoir et modifier les données sur Wikidata
Indicatif téléphonique
210Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Géographie

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Initialement connue sous le nom de Podoníftis, elle doit son nom au ruisseau homonyme la délimitant[1].

Histoire

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Délimitée par les cours d'eau de Podoníftis, Céphise et Giabourlá, la région est au départ connue sous le nom de Donorádes et constituée de terrains agricoles et de hameaux se trouvant sous la propriété du Saint-Sépulcre[1]. En 1927, à la suite de la catastrophe d'Asie mineure en 1922 et l'incendie de leur précédent camp situé dans le quartier athénien d'Ambelókipi en 1923, nombre de réfugiés Micrasiates s'installe à l'emplacement du lieu alors connu sous le nom de Podoníftis[1]. En 1932, ce nouveau camp de réfugiés adopte son nom actuel, Néa Filadélfia, en hommage à l'importante ville de l'hellénisme micrasiate, Filadélfia[1]. Malgré l'urbanisation grandissante de la région du bassin de l'Attique, Néa Filadélfia conserve de nombreux vestiges de son passé historique et de ses origines réfugiées[2].

Éducation

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Néa Filadélfia accueille, au total, neuf écoles maternelles, huit écoles primaires, quatre colleges, trois lycées, ainsi que cinq lycées professionnels[3].

Néa Filadélfia est connue pour être le siège historique du club omnisports de l'AEK Athènes, après sa relocalisation en 1927, quelques années après sa fondation, en 1924, au centre-ville d'Athènes[1].

Aujourd'hui, elle accueille le nouveau stade de la section football du club, l'AEK Athènes FC, connu sous le nom de Stade Agia Sophia, inauguré le 30 septembre 2022 et construit sur les vestiges de l'ancien stade du club, le Stade Níkos Goúmas, sévèrement touché puis, par la suite, détruit, après le séisme de 1999 à Parnès[4],[5],[6].

Le club de handball du Ionikós de Néa Filadélfia est le plus titré du Championnat de Grèce masculin de handball avec 10 victoires entre 1980 et 1999[7].

Démographie

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Année Population
1981 25 320
1991 25 261
2001 24 112
2011 25 734

Galerie

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Notes et références

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Références

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  1. a b c d e et f (el) Pávlos Methenítis, « Νέα Φιλαδέλφεια και ΑΕΚ: Μια ιστορία προσφυγιάς » [« Néa Filadélfia et AEK : une histoire de réfugiés »], sur news247.gr, News 24/7,‎ (consulté le ).
  2. Toússi 2014, p. 498.
  3. (el) « Σχολεία » [« Écoles »], sur dimosfx.gr, Dème de Néa Filadélfia-Néa Chalkidóna (consulté le ).
  4. (el) Giórgos Vassilíou, « AEK: Η κατεδάφιση του “Νίκος Γκούμας” (video, pics) » [« AEK : La démolition du « Níkos Goúmas » (vidéo, photos) »], sur novasports.gr, Novasports,‎ (consulté le ).
  5. (el) Dimítris Vérgos, « Ιστορίες από της Φιλαδέλφειας τα μέρη » [« Histoires en provenance de Filadélfia »], sur gazzetta.gr, gazzetta.gr,‎ (consulté le ).
  6. (el) Pantelís Tsobánis, « Νέα Φιλαδέλφεια, νέο γήπεδο, νέα ζωή » [« Néa Filadélfia, nouveau stade, nouvelle vie »], sur kathimerini.gr, I Kathimeriní,‎ (consulté le ).
  7. (el) A. Vazogiánnis, « Ιωνικός, το «πείραμα» της... Νέας Φιλαδέλφειας » [« Ionikós, l'« expérience » de... Néa Filadélfia »], sur amna.gr, Agence de presse athénienne et macédonienne,‎ (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (el) Evgenía Toússi, Ο αστικός χώρος ως πεδίο μετασχηματισμών υπό το πρίσμα του προσφυγικού ζητήματος: η περίπτωση της ευρύτερης περιοχής Αθήνας - Πειραιά [« L'espace urbain en tant que champ de mutation dans le contexte de la question des réfugiés : le cas de la région élargie d'Athènes et du Pirée »], Athènes, Université polytechnique nationale d'Athènes,‎ , 551 p. (DOI 10.12681/eadd/42796)