NèreS
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NèreS (jusqu'en juin 2021 l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable -Afipa) est une association loi de 1901 et un lobby[2] qui représente les laboratoires pharmaceutiques qui produisent et commercialisent des produits de santé disponibles en pharmacie sans ordonnance.
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| Forme juridique | Association loi de 1901 |
|---|---|
| Zone d’influence | France |
| Fondation | 1972 |
|---|
| Siège | Paris |
|---|---|
| Président | Paul-François Cossa |
| Vice-présidents | Vincent Guiraud-Chaumeil, Aurélia Livet |
| Secrétaire général | Guillaume Hardy |
| Délégué général | Luc Besançon[1] |
| Trésorier | Sébastien Lucot |
| Membres | 25 |
| Site web | https://www.neres.fr/ |
Historique modifier
L'association est créée en 1972 sous le nom d' « Association Française des producteurs de Spécialités Grand Public » (AFSGP). Elle devient l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa) en 1999 puis NèreS en 2021[3].
NèreS est membre-fondateur de l'« Association of the European Self-Medication Industry » (AESGP), lobby[4] qui regroupe associations nationales et laboratoires pharmaceutiques des produits de santé et de prévention de premier recours au niveau européen[5].
Activité de lobbying en France modifier
Pour l'année 2020, NèreS a déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour ses adhérents. Le montant des moyens alloués pour la représentation d’intérêts se situe entre 75 000€ et 100 000€[6].
En 2017, l'association mène une campagne de lobbying pour dérembourser 173 molécules[7].
En 2018, avec les industriels du médicament, elle prend position contre le paquet générique ou neutre préconisé par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé[8].
Le professeur Jean-Paul Giroud, membre de l'Académie de médecine, estime en 2017 dans une étude pour l'association 60 Millions de consommateurs que « les médicaments sans ordonnance soignent souvent mieux le lobby pharmaceutique que les patients »[9].
Notes et références modifier
- Juliette Paquier, « Luc Besançon, le pharmacien qui défend l’automédication responsable », sur Le Figaro, (consulté en ).
- « Le lobby de l'automédication recrute une responsable des affaires publiques - 11/03/2021 », sur La Lettre A, (consulté le ).
- François Pouzaud, « Afipa », sur lemoniteurdespharmacies.fr, 3357, (consulté le ).
- (en) « Association of the European Self-Care Industry (AESGP) | LobbyFacts Database », sur lobbyfacts.eu (consulté le ).
- (en) AESGP, « Our members », sur aesgp.eu (consulté le ).
- « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur hatvp.fr.
- Jean-Yves Paillé, « Pourquoi les labos font-ils campagne pour l'automédication ? », sur La Tribune, (consulté le ).
- Camille Gaubert, « Les industriels en croisade contre le "paquet neutre" des médicaments sans ordonnance », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
- S-M. P., « France - Santé . Automédication : une « liste noire » de médicaments à éviter », sur bienpublic.com, (consulté le ).
