Muriel Beyer
Muriel Beyer est une éditrice née à Marseille. Elle est la fondatrice et directrice des Éditions de l'Observatoire et directrice générale adjointe du groupe Humensis.
Biographie modifier
Après une première expérience dans le journalisme au quotidien Le Provençal (1975-1976), elle devient directrice du Parc des expositions de Marseille (1978-1982). En 1982, elle commence sa carrière dans l'édition comme attachée de presse[1], chez Flammarion jusqu'en 1996, puis chez Plon où elle devient directrice éditoriale jusqu'en 2016[2].
Entre 2009 et 2013, elle est membre du Comité stratégique du Conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée[3],[4].
En , elle crée, au sein du groupe Humensis, les Éditions de l'Observatoire, maison qui publie entre 70 et 80 ouvrages par an : des essais, des témoignages et de la littérature, française et étrangère[5].
Muriel Beyer est également directrice du pôle Littérature générale d'Humensis, qui comprend les Éditions de l'Observatoire, les Éditions des Équateurs, Passés / Composés, humenSciences et Belin (hors scolaire).
En , elle est nommée directrice générale adjointe d'Humensis.
En , elle est nommée présidente du groupe littérature générale au Syndicat national de l'édition (SNE)[6].
Distinctions modifier
Muriel Beyer a été faite chevalier de l'ordre national du mérite, et chevalier, puis officier, en 2021, de la Légion d'honneur[7].
Usurpation de titre modifier
En 2016, un article du journal Le Monde[8] révèle que, contrairement à ce qu'affirme la notice du Who's Who qui lui est consacrée, Muriel Beyer n'est pas détentrice de l'agrégation de lettres classiques. L'intéressée se justifie en évoquant une méprise, alors que dans un verbatim paru dans Le Figaro Madame en 2009[9], elle se présente elle-même comme « agrégée de lettres ».
Selon le Code pénal, « l'usage, sans droit, d'un titre attaché à une profession réglementée par l'autorité publique ou d'un diplôme officiel ou d'une qualité dont les conditions d'attribution sont fixées par l'autorité publique est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende » (art. 433-17).
Notes et références modifier
- « Muriel Beyer », sur atlantico.fr.
- Pierre Jaxel-Truer, « Muriel Beyer, reine des best-sellers politiques », Le Monde, (lire en ligne).
- « Les sept articles de la Charte des Valeurs du Conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée », sur Africapresse, (consulté le ).
- « Comité Stratégique », sur Conseil Culturel de l'Union pour la Méditerranée, (consulté le ).
- Macha Séry, « Muriel Beyer : « J'ai toujours été passionnée par la politique » », Le Monde, (lire en ligne).
- Hervé Hugueny, « Muriel Beyer, présidente du groupe Littérature générale du SNE », Livreshebdo, (lire en ligne).
- Cécilia Lacour, « Les promus de la Légion d'honneur du 1er janvier 2021 », Livreshebdo, (lire en ligne).
- « Muriel Beyer, reine des best-sellers politiques », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les hommes de l'ombredes femmes de pouvoir », sur Madame Figaro, (consulté le )
Liens externes modifier
- Ressource relative à plusieurs domaines :
