Mu Muscae

étoile variable de la constellation de la Mouche
Mu Muscae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 48m 14,53282s[1]
Déclinaison −66° 48′ 53,6712″[1]
Constellation Mouche
Magnitude apparente 4,71 à 4,76[2]

Localisation dans la constellation : Mouche

(Voir situation dans la constellation : Mouche)
Caractéristiques
Type spectral K4 III[3]
Indice U-B +1,89[4]
Indice B-V +1,54[4]
Variabilité Lb[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +37,4 ± 2,8 km/s[6]
Mouvement propre μα = −31,223 mas/a[1]
μδ = −15,938 mas/a[1]
Parallaxe 7,211 3 ± 0,176 2 mas[1]
Distance 138,671 3 ± 3,388 3 pc (∼452 al)[1]
Magnitude absolue −0,85[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 52,92+1,01
−0,95
 R[1]
Luminosité 602,0 ± 16,9 L[1]
Température 3 930+36
−37
 K[1]

Désignations

μ Mus, HR 4530, HD 102584, HIP 57581, CD-66 1114, CPD-66 1649, SAO 251597[8]

Mu Muscae (μ Muscae / μ Mus) est une étoile variable de la constellation australe de la Mouche, distante d'environ ∼ 450 a.l. (∼ 138 pc) de la Terre. Elle est visible à l'œil nu comme une faible étoile, d'une magnitude apparente d'environ 4,75[4].

Environnement stellaire modifier

Mu Muscae présente une parallaxe annuelle mesurée par le satellite Gaia de 7,21 ± 0,18 mas, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 450 ± 10 a.l. (∼ 138 pc) de la Terre[1]. Elle éloigne du système solaire à une vitesse radiale de +37 km/s[6].

Il s'agit d'une étoile seule, qui ne possède pas de compagnon stellaire connu[9].

Propriétés modifier

Mu Muscae est une étoile géante orangée de type spectral K4 III[3], qui a épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenues dans son cœur. Son rayon est 53 fois plus grand que celui du Soleil[1]. Elle est très probablement sur la branche des géantes rouges plutôt que sur la branche asymptotique des géantes, et elle ne montre pas de signe de perte de masse stellaire. Son atmosphère est riche en oxygène. Mu Muscae est une étoile variable irrégulière à longue période de type Lb, qui varie avec une petite amplitude[10] comprise entre les magnitude visuelles 4,71 et 4,76[2]. Elle est 602 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 930 K[1].

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j k et l (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) « Mu Muscae », sur The International Variable Star Index, American Association of Variable Star Observers (consulté le )
  3. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. a b et c (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  5. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  6. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) * mu. Mus -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  10. (en) F. Kerschbaum, « Irregular variables of type Lb. Energy distributions and stellar parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 351,‎ , p. 627–634 (Bibcode 1999A&A...351..627K)

Liens externes modifier