Mohammed Bey Malamli

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Mohammed Bey Malamli ou Mohammed Bey Manamanni, de son nom Mohammed Bey ben Khan (en arabe: محمد محمدي باي بن خان), d'origine turque, est un bey de Constantine, qui règne de , à fin (1241 de l'Hégire)[1].

Mohammed Bey Malamli
Bey de la Régence d'Alger
Biographie
Nom de naissance Mohammed Bey ben Khan
Date de naissance XVIIIe siècle
Date de décès
Lieu de décès Koléa
Titre
Bey de Constantine

(1 an et 7 mois)
Prédécesseur Ibrahim Bey
Successeur Ahmed Bey

Biographie modifier

Mohammed Bey Malamli âgé lorsqu'il est nommé bey de Constantine, sénile et parlant avec difficulté le dialecte constantinois, il délaisse les affaires politiques de sa province. Il constitue son makhzen :

  • Le Calife Bakir-Khoudja;
  • Le Caïd Moustafa-bon-el-Abiad;
  • Le bach-serradj (chef des écuries du bey) Abdallah-ben-Zekri;
  • Le Bach-Mekaheli (chef de bataillon) Es-Semmari;
  • L'agha-ed-deïra (chef militaire des deïra) Bouzian-ben-el-Eulmi;
  • Le bach-kateb (secrétaire du bey) HadjAbd-er-Rahmari-ben-Nâmoun;
  • Chaouche Mohammed-Cedrati;
  • Le Caïd-el-Aouassi (fonctions administratives, judiciaires et financières) Mahmoud-ben-Tchakeur;

Sénile, lors d'une sortie entre Guelma et Souk Ahras, il emprisonne Ahmed-ben-el-Hamlaouï (futur Calife), et décapite Ben-Ameur, chef de l'opération militaire. Sa santé mentale devenant de plus en plus inquiétante, lors d'une expédition au Sahara, contre les Oulad-Darradj et les Oulad-Naïl, il détruit les tentes et égorge plus de 40 000 moutons. Il nomme Mahmoud-ben-Tchakeur au rang de calife, qui profitera de ce rang pour piller le trésor, juger et condamner selon son bon vouloir, ces actes qui arriveront aux oreilles du dey d'Alger, le perdra ainsi que Mohammed-Bey. Ce dernier, assigné à résidence à Koléa, restera dans cette ville et survivra plus de dix ans après la conquête d'Alger par les Français.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. Société archéologique du département de Constantine, Recueil des Notices et Mémoires, Paris, L. Arnolet, , chap. 13, p. 578