Michel Jacot

acteur allemand

Michel Jacot, nom de scène de Michael Jakubek[1] (né le à Berlin, mort le ) est un acteur allemand.

Michel Jacot
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Nationalité
Activité

Biographie

modifier

Michael Jakubek grandit à Salzwedel pendant la Seconde Guerre mondiale[2], vient à Berlin-Ouest avant la construction du Mur et commence une formation de théâtre et de chant à Munich en 1962. Durant cette période, il participe également à ses premières productions cinématographiques comme Anita et les sept saltimbanques et Capitaine Sinbad.

Aux côtés de collègues tels que Sascha Hehn et Heiner Lauterbach, il trouve d'autres rôles dans les années 1970. Le beau blond aux cheveux longs Michel Jacot devient la tête d'affiche de la vague allemande du cinéma érotique[3],[4]. Avec le rôle de Heiner Lenz dans Les Dragueuses (Laß jucken, Kumpel) de Franz Marischka, Michel Jacot est le héros d'une série cinématographique qui raconte la vie sexuelle et amoureuse d'un ouvrier[3]. Le film reçoit le Goldene Leinwand en 1973[5]. Ce succès incite à tourner une série. Jacot reprend le rôle dans Les Minettes font la queue (Laß jucken, Kumpel 2. Teil – Das Bullenkloster), dans lequel le couple du premier volet se réconcilie après une séparation momentanée[3]. Son personnage est mort dans le troisième volet Laß jucken, Kumpel 3. Teil - Maloche, Bier und Bett (de) en 1974[3]. Dans le cinquième volet, Der Kumpel läßt das Jucken nicht (de), en 1975, des scènes d'archives de Les Minettes font la queue avec Jacot sont utilisées dans un flashback[3]. Jacot a une figuration, le mineur Erwin Borowski, dans le film dérivé de 1981 Laisse tomber, compère ! (de) (Laß laufen, Kumpel)[3].

Après le rôle de Ted dans le film d'Alfred Vohrer Alle Menschen werden Brüder (de) (1973)[2], Michel Jacot endosse d'autres rôles sérieux, notamment l'adaptation en 1975 de Carmina Burana par Jean-Pierre Ponnelle. Michel Jacot joue des rôles dans de nombreuses séries télévisées.

À partir de 1974, il est également journaliste et photographe[6]. En 1976, Jacot se marie et a pour invités des célébrités comme Abi Ofarim, Adrian Hoven, Rolf Eden (de)[2]... Dans les années 1980, Michel Jacot se consacre également au rallye[4] et, en tant qu'entrepreneur, fonde une société de transport de fret sur une des îles Canaries, Lanzarote, où il s'installe[3].

Après une grave cirrhose et un autre cancer qui abîme une corde vocale, il se consacre à la peinture à partir de 2000[2].

Filmographie

modifier

Notes et références

modifier
  1. (de) « Der Kommissar Episoden 11–17 (Deutschland 1969) », (consulté le )
  2. a b c et d (de) Jenni Zylka, « Malerei nach Mitternacht », sur Die Tageszeitung, (consulté le )
  3. a b c d e f et g (de) Martin Hentschel, Lass Jucken! : Die Kumpelfilme Der 1970er, CreateSpace Independent Publishing Platform, , 362 p. (ISBN 9781500798475, lire en ligne)
  4. a et b (de) Christine Gerber-Hornberger, « Michel Jacot hat mehrfach dem Tod ins Auge geschaut », sur Heilbronner Stimme, (consulté le )
  5. (de) Philip Siegel, Drei Zimmer, Küche, Porno : Warum immer mehr Menschen in die Sex-Branche einsteigen, Campus Verlag, , 275 p. (ISBN 9783593435879, lire en ligne), p. 58
  6. (de) « Tausendsassa im Wasserschloss », Rhein-Neckar-Zeitung, no 10,‎ , p. 3 (lire en ligne)

Liens externes

modifier