Meurtres de la RN 20

Les meurtres de la RN 20 sont un ensemble de quatre affaires criminelles françaises datant du début des années 1980.

Tous les crimes ont été commis près de la RN 20 au sud d'Étampes, dans l'Essonne et les quatre victimes sont des toutes des femmes ayant des caractéristiques communes : jeunes, menues[style à revoir] avec des cheveux clairs. À ce jour, l'auteur des crimes n'a pas été identifié.

Faits et enquête modifier

Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série sévissant aux abords de la RN 20 au sud d'Étampes. Il est surnommé « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 ».

Toutefois, les enquêteurs n'abandonnent pas la piste de l'existence d'un ou plusieurs copycats.

Il aurait commis les meurtres de Michèle Couturat, Sylvie Le Helloco, Christine Devauchelle et Pascale Lecam.

Toutes ont été étranglées et laissées entièrement nues[1]. Elles n'ont pas subi de viol[2].

L'affaire est ensuite reprise par le Pôle judiciaire dédié aux affaires criminelles non élucidées, créé en mars 2022 sur l'initiative de Jacques Dallest.

Prélèvements d'ADN modifier

À l'époque des faits, l'analyse ADN n'est pas encore utilisée en France.

Des traces de sperme sont révélées sur le corps de Michèle Couturat et trois mouchoirs souillés de sperme retrouvés près du corps de Pascale Le Cam, sans pouvoir être analysées.

Comme le veut la procédure, tous les scellés sont détruits après chaque instruction, à l'exception des trois mouchoirs jetables. En 2008, des prélèvements d'ADN sur ces mouchoirs permettent de relancer l'enquête[3],[4],[5],[6],[7].

Cette empreinte génétique mène à un certain Philippe L., né en 1963, âgé de 46 ans au moment de son arrestation, sans profession, gravitant dans les milieux nomades des ferrailleurs. Petit délinquant condamné pour divers faits de violences, il fréquente le pub du Quartier latin, à Paris, où Pascale Le Cam a été vue vivante pour la dernière fois le .

D'après Jean-François Pascal, le procureur de la République d'Évry, si des éléments permettent de suspecter l'individu, le fait que son ADN ait été retrouvé ne constitue « pas une preuve » de son implication. Les faits étant prescrits, le suspect est relâché.

Notes et références modifier

  1. « Meurtres de la N20 : les quatre victimes retrouvées nues », sur Le Parisien, (consulté le )
  2. « Les meurtres oubliés de la RN20 », sur lejdd.fr, (consulté le )
  3. « Un suspect arrêté 29 ans après les meurtres de la N20 », sur Le Figaro, (consulté le )
  4. Stéphanie Hancq, « 29 ans après les meurtres de la N20, un suspect arrêté », sur Libération (consulté le )
  5. « Le mystère insoluble de la RN20 », sur lejdd.fr, (consulté le )
  6. Patricia Tourancheau, « Tueur de la N 20 : la piste ADN », sur Libération (consulté le )
  7. « Arrêté 29 ans après les meurtres de la N20 », sur parismatch.com, (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Solène Haddad, Affaires criminelles inexpliquées, City Éditions, (ISBN 978-2-824-60304-9), « Le sadique de la RN20 ».

Documentaire télévisé modifier

  • « Le mystère des meurtres de la RN20 » le dans Les faits Karl Zéro sur 13e rue.

Émission radiophonique modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier