Melon de Cavaillon
Image illustrative de l’article Melon de Cavaillon
Le cantaloup, le plus connu des melons de Cavaillon.
Image illustrative de l’article Melon de Cavaillon
Le Melon de Cavaillon est aujourd'hui une marque protégée

Lieu d’origine Cavaillon
Utilisation alimentation humaine
Type de produit fruit, entrée et dessert
Variétés Cantaloup
Confrérie Confrérie des chevaliers de l'ordre du melon de Cavaillon
Saison récolte de mai à septembre
Festivité Fête du melon à Cavaillon, premier week-end de juillet
Site web http://www.melondecavaillon.com/

Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
(Voir situation sur carte : Vaucluse)
Melon de Cavaillon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Melon de Cavaillon

Le melon de Cavaillon est une désignation qui recouvre des variétés de différentes provenances suivant les époques de l'année.

Variétés modifier

La plus connue est le cantaloup. Ce melon, originaire d'Arménie[1], arriva en Italie, via l'Afrique[2]. Cette variété est couramment dite melon de Cavaillon ou melon charentais. Mais, il existe aussi le « melon tranché de Cavaillon », le « melon allongé de Cavaillon » et le « melon d'hiver de Cavaillon »[3][réf. non conforme].

Historique modifier

 
Marché aux melons à Cavaillon en 1906.
 
La Confrérie des chevaliers de l'ordre du melon de Cavaillon.

Le cantaloup fut cultivé dans les jardins d'une propriété pontificale, dans le village de Cantalupo, près de Rome. Des graines arrivèrent dans le Comtat Venaissin, grâce aux papes d'Avignon sous le nom de pompon dans la seconde moitié du XIVe siècle[4].

Apprécié à la Renaissance, il fut ensuite mis à l'écart des tables jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Catalogué comme un fruit rare, donc peu populaire, il reste cantonné dans le rôle de « joyau des potagers » et quasiment inconnu du grand public[4].

La célébrité du melon de Cavaillon date du XIXe siècle et de la possibilité de le faire parvenir rapidement à Paris par chemin de fer. Alexandre Dumas les appréciait particulièrement. Il fit d'ailleurs don en 1864 à la bibliothèque de la ville de Cavaillon de la totalité de son œuvre publiée, en échange d'une rente viagère de douze melons par an. Le conseil municipal prit un arrêté en ce sens et la rente fut servie au romancier jusqu'à sa mort en 1870[4].

Le Melon de Cavaillon est, depuis 1999, une marque, propriété du Marché d'Intérêt National de Cavaillon qui délègue au Syndicat des Maîtres Melonniers de Cavaillon la gestion de la production, la commercialisation et la valorisation professionnelle des melons produits dans les départements du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et des Alpes-de-Haute-Provence[5],[6].

En 2019, des spécialistes craignent pour l'avenir du melon charentais menacé de disparition en raison du réchauffement climatique. En 2018, la production de melons a baissé de 11 % en France[7].

Fête et Confrérie du melon modifier

Une Confrérie des chevaliers de l'ordre du melon de Cavaillon a été fondée en 1988. Sa mission est de promouvoir le melon en France et à l'étranger[4]. Elle participe, entre autres, chaque année à la Fête du Melon qui a lieu au début du mois de juillet à Cavaillon[8].

Gastronomie modifier

Notes et références modifier

  1. Le melon, toute une histoire !, (consulté le ).
  2. (en) Audrey H. Ensminger, The Concise Encyclopedia of Foods & Nutrition, CRC Press, 1995, p. 159, (ISBN 0849344557).
  3. Dictionnaire de la Provence op. cit.[Quoi ?], p. 496.
  4. a b c et d Le melon de Cavaillon.
  5. « Syndicat des Maîtres Melonniers de Cavaillon »
  6. « Salon de l'agriculture : le Melon de Cavaillon espère obtenir prochainement son IGP, indication géographique protégée. », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  7. Laurence Girard, « Le melon charentais risque bien d’être en voie de disparition », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Fête du melon de Cavaillon, envies-culinaires.fr.

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier