Mattie Brice est une conceptrice de jeux vidéo indépendants, critique et activiste de l'industrie du jeux vidéo. La diversité et le point de vue des minorités marginalisées sont au cœur de ses jeux et ses écrits notamment de ses articles dans Paste, Kotaku et The Border House. Ses jeux sont gratuits et ne nécessitent pas de programmation pour être créés.

Mattie Brice
Naissance 1964-1965 (Age 54-55)
Profession
Graphiste de jeux vidéo
Activité principale
Graphiste, activiste
Formation
Florida Atlantic University,
New York University
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais

Œuvres principales

empathy machine (05/2016) Mission (08/2013) EAT (08/2013) Blink (04/2013) DESTROY ALL MEN (01/2013) Mainichi (11/2012)

Biographie modifier

Elle est diplômée de la Florida Atlantic University, avec une licence en littérature anglaise, création littéraire, étude de genre et sexologie.

Elle est également titulaire d'une maitrise en lettres de l'Université de New York. Elle a travaillé dans le domaine des médias, de l'enseignement et œuvre comme activiste pour plus de justice sociale.

Son jeu, Mainichi consiste à vivre le quotidien d'une personne transgenre[1],[2],[3]. Il a été présenté, en 2013, lors de l'exposition XYZ : Alternative Voices in Game Design au Musée du Désign d'Atlanta.

Ce fut la toute première exposition qui mit en lumière le travail des femmes en tant que conceptrices de jeux et artistes[4].

Le jeu a également été présenté au festival IndieCade en 2013[5]. Mattie intervient également lors de conférences dédiées aux jeux comme la Game Developers Conference, IndieCade et la Queerness and Games Conference au Berkeley Center for New Media. Elle est consultante pour le logiciel Spirit AI[6].

En 2013, au Congrès IGDA[7] et au Game Developers Conference[8], elle a fait partie d'un comité sur la diversité dans les jeux. En 2014, elle était l'une des centaines de juges au Festival des jeux indépendants. À la suite d'un tweet où elle s'engageait à refuser les jeux exclusivement masculins, elle a été exclue. Devant les soutiens qu'elle a reçu, le FJI va s'excuser et la réintégrer mais, plus tard, elle sera finalement déchue de son rôle de juge[9],[10].

En 2017, elle devint directrice associée d'IndieCade[11].

Bibliographie modifier

  • Jennifer Brandes Hepler, Women in Game Development : Breaking the Glass Level -Cap, Boca Raton, FL, CRC Press Taylor & Francis Group, , 223 p. (ISBN 978-1-138-94792-4 et 1-138-94792-X)

Références modifier

  1. D.C. Rusch, Making Deep Games : Designing Games with Meaning and Purpose, CRC Press, , 198 p. (ISBN 978-1-317-60771-7, lire en ligne), p. 120.
  2. C. Paul, A Companion to Digital Art, Wiley, coll. « Blackwell Companions to Art History », , 632 p. (ISBN 978-1-118-47518-8, lire en ligne), p. 450.
  3. (es) « Videojuegos ‘queer’: expresiones videolúdicas del colectivo LGTB+ », El Salto Diario,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « XYZ: Alternative Voices in Game Design », Museum of Design Atlanta (consulté le ).
  5. (en) « IndieCade 2013 Festival Games Digital Selects », IndieCade (consulté le ).
  6. (en) « This Robot Prevents Gamers From Bullying Each Other », Vocativ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Lien, « Why racial diversity and authenticity in games benefit players », Polygon, (consulté le ).
  8. « Women bring down the house at GDC | GamesBeat », venturebeat.com (consulté le ).
  9. (en) Amanda Marcotte, « Has Gamergate Finally Burned Itself Out? », Slate,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) « Indie Games Festival », Twitter (consulté le ).
  11. (en) Liz Ohanesian, « Young Creatives Are Using Games to Take on Issues Like Racism and the Refugee Crisis », L.A. Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes modifier