Mark Foley

politicien américain
Mark Foley
Fonctions
Représentant des États-Unis
109e Congrès des États-Unis
Seizième district congressionnel de Floride
-
Représentant des États-Unis
108e Congrès des États-Unis
Seizième district congressionnel de Floride
-
Représentant des États-Unis
107e Congrès des États-Unis (en)
Seizième district congressionnel de Floride
-
Représentant des États-Unis
106e Congrès des États-Unis (en)
Seizième district congressionnel de Floride
-
Représentant des États-Unis
105e Congrès des États-Unis (en)
Seizième district congressionnel de Floride
-
Représentant des États-Unis
104e Congrès des États-Unis (en)
Seizième district congressionnel de Floride
-
Représentant des États-Unis
Seizième district congressionnel de Floride
-
Tom Lewis (en)
Tim Mahoney (en)
Sénateur de Floride
-
Député à la Chambre des représentants de Floride
-
Maire-adjoint (en)
-
Commissaire
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Palm Beach State College (en) (-)
Cardinal Newman High School (en)
Lake Worth Community High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique

Mark Adam Foley, né le à Newton (Massachusetts), est un homme politique américain et un ancien membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis de 1995 jusqu'à sa démission en 2006. Il était élu pour le 16e district de Floride et fut président du comité de la Chambre pour les enfants disparus ou exploités.

En 2005, il soumet sans succès un projet d'amendement à la Constitution visant à restreindre voire à éliminer le droit du sol : le projet d'amendement, soutenu par trois autres républicains, Nathan Deal (Géorgie), Virginia Foxx (Caroline du Nord) et Chris Shays (Connecticut), disposait qu'aucune personne née aux États-Unis n'obtiendrait la citoyenneté américaine à moins d'être né d'un parent américain ou d'un parent doté, à la date de naissance de l'enfant, d'un permis de séjour permanent aux États-Unis[1].

Il a démissionné le après la publication d'articles révélant qu'il aurait envoyé des courriels suggestifs et des messages instantanés sexuellement explicites à des jeunes garçons mineurs, lycéens provenant de l'ensemble des États-Unis et travaillant à temps partiel au Congrès comme messagers pendant une période de quelques mois à un an[2],[3].

Le FBI et le département de la Justice de Floride étudient ces messages pour déterminer si des poursuites doivent être engagées[4].

Le scandale est largement exploité par les médias américains, notamment car Mark Foley était un des partisans les plus actifs des lois condamnant l'usage d'Internet pour commettre des abus sexuels, en particulier pédophiles[5].

Références modifier

  1. H.J. RES 41
  2. « Une affaire de harcèlement sexuel plonge les républicains dans l'embarras », Le Nouvel Observateur (consulté le )
  3. « Le Parti républicain de plus en plus secoué », Radio Canada (consulté le )
  4. « Allégations de harcèlement homosexuel: un élu américain démissionne », Cyberpresse (consulté le )
  5. Foley AIMs to Please, Reason.com, . Cet article de tendance libertarienne conclut en relevant que Foley est désormais médiatisé comme un « hybride de pédophile/adultère/cyber-monstre » et trouve que « les circonstances de sa fin politique ne pouvaient être plus parfaites ».

Liens externes modifier