Marie Thélika Rideau-Paulet

peintre française

Marie Angélique Thélica Rideau-Paulet dite Thélika Rideau-Paulet ou Marie Thélika Rideau-Paulet, née le à Bordeaux et morte le 28 septembre 1942 à Paris, est une peintre française.

Marie Thélika Rideau-Paulet
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Vivant à Paris, elle s'est spécialisée dans les peintures miniatures.

Biographie modifier

Marie Thélika Rideau-Paulet est née le à Bordeaux. Son père se nomme Firmin Rideau-Paulet et est comptable à la Compagnie des chemins de fer du Midi ; sa mère se nomme Marie Thélica Pelletier. Marie Thélika Rideau-Paulet est enregistrée en mairie le sous les prénoms Marie Angélique Thélica[1].

Elle est spécialisée dans les portraits et paysages miniatures. On lui doit en outre des aquarelles, ainsi que des travaux sur faïence, porcelaine et ivoire d'un genre tout particulier qui lui valurent plusieurs récompenses, notamment aux Expositions universelles de 1889 et 1900[2].

Elle est élève de M. Legras et Mme D. de Cool[3]. Elle commence aux Salons annuels de la Société des artistes français, à Paris en 1879 et devient membre de cette société[2].

Membre fondateur de la Société des Miniaturistes et Enlumineurs de France, fondée en 1893, elle est nommée secrétaire archiviste de cette société[2]. Le 22 février 1895, elle est élue membre de la Commission de la Société des Miniaturistes et Enlumineurs de France, chargée du règlement de l'Exposition annuelle se tenant Galerie George Petit du 15 mai au 15 juin 1895[4].

Le , elle est nommée Officier d'académie en tant qu'artiste peintre à Paris[5].

Elle fonde en 1904 le « Syndicat des artistes femmes peintres et sculpteurs » (S.A.F.P.S. des Unions fédérales)[2]. Ce syndicat, outre son action mutualiste, organise un salon annuel, des causeries, des spectacles de danse, des lectures de poèmes qui réunissent artistes et mécènes. Marie Thélika Rideau-Paulet est la présidente du Syndicat, et Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d'Uzès en est la présidente d'honneur[6]. Le siège social est 52 boulevard des Batignolles. En 1929, Marie-Anne Camax-Zoegger lui succèdera à la présidence du Syndicat[7].

Marie Thélika Rideau-Paulet a fondé le cours de peinture à l'Union française de la Jeunesse du XVII arrondissement de Paris. Elle a formé des élèves dont on a pu remarquer ensuite les expositions aux différents salons[2].

Elle est officier de l'Instruction publique[2].

Elle meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[8] et est inhumée au cimetière de Bagneux.

Œuvres et expositions modifier

Parmi les nombreux portraits dus à Marie Thélika Rideau-Paulet, il faut signaler ceux de : Sarah Bernhardt dans le rôle d'Hermione ; M. Jacques, ancien député ; le chanoine Brettes ; Eugenio Clari, nonce apostolique ; le général Saussier ; la baronne de Rochetaillée ; le général de Rochefort ; Mme Antonin Mercié ; la princesse Marie-Louise d'Orléans ; Pierre-Marie Gendreau, évêque d'Hanoï...[2].

  • Expositions nombreuses à Paris, Bruxelles, Toulouse, Dijon, Musée du Luxembourg, Moscou (Exposition La France à Moscou de 1891)[9], Musée de Versailles (ancien musée situé dans les galeries du Château de Versailles), etc.[10]
  • Exposition Société Nationale des Beaux-arts, au Champs de Mars, le 10 mai 1893 : un cadre de cinq miniatures : 1. Le Général Saussier, gouverneur de Paris, 2. Mlle Marcelle C., 3. Mlle J. Q., 4. Mlle R. P., 5. Le comte A. de La Motte[11].
  • Exposition : Elles sortent de leur(s) réserve(s). Artistes femmes de la collection (16 septembre 2022 – 13 février 2023, salle des Actualités, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, Aile Lacour)[12].

Conservation modifier

Image externe
Musée du Louvre
  Portrait de la mère de l'artiste

Des œuvres de Marie Thélika Rideau-Paulet se trouvent dans des collections de musées.

Le musée du Louvre possède dans les collections du musée d'Orsay une peinture miniature sur ivoire intitulée Portrait de la mère de l'artiste, datant de 1896[13].

Une de ses peintures a été acquise par l'État : Portrait de Frédéric Mistral, miniature sur ivoire. Achat à l'artiste en 1901. En dépôt depuis le 6 août 1909 : Musée Réattu (Arles)[2].

Notes et références modifier