Marie Langlois

institutrice et syndicaliste enseignant française

Marie Langlois, née à Aunay-sur-Odon le et morte dans le même village le [1], est une institutrice et syndicaliste enseignant française.

Marie Langlois
Fonctions
secrétaire-adjoint CGT Calvados

(4 ans)
secrétaire CGT Calvados

(11 ans)
Biographie
Nom de naissance Marie Emma Laurence Langlois
Date de naissance
Lieu de naissance Aunay-sur-Odon
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Aunay-sur-Odon
Parti politique SFIO
Conjoint Ludovic Zoretti
Profession institutrice

Biographie modifier

Elle est née à Aunay-sur-Odon le . Elle devient institutrice en 1916[2] à Caen. En 1919, elle rencontre Ludovic Zoretti dont elle devient la secrétaire[2].

En , elle participe à la création de la section locale du rassemblement national populaire[2]. Contrairement à Zoretti, elle évite la cour de justice et elle est condamnée par la chambre civique le à une indignité nationale de dix ans et une interdiction de séjour[2].

Parcours syndical modifier

En 1924, elle est élue secrétaire-ajointe de l'union départementale de la CGT du Calvados[2]. Puis en 1928, elle en est la secrétaire. Elle garde ce poste jusqu'en 1939 malgré une interruption entre 1931 et 1933[3]. Lors de la réunification de la CGT et de la CGT-U, elle devient secrétaire du nouveau syndicat[3].

En janvier 1944, elle est nommée au conseil supérieur du travail[2].

Au sortir de la guerre, elle est exclue par la commission de reconstitution des organisations syndicales de par son adhésion à la charte du travail[4].

Notes et références modifier

  1. Archives départementales du Calvados, commune d'Aunay-sur-Odon, année 1897, acte de naissance no 27, avec mention marginale de décès
  2. a b c d e et f Yves Lecouturier, « Du Front Populaire à la Collaboration », Annales de Normandie,‎
  3. a et b Louis-Pascal Jacquemond, L’Espoir brisé. 1936, les femmes et le Front populaire, Éditions Belin,
  4. Jean-Pierre Le Crom, Syndicats, nous voilà! : Vichy et le corporatisme, Les éditions de l'atelier du patrimoine,

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Quellien, Le Calvados au temps du Front populaire, 1996, mandragore