Maria Czapska

écrivaine polonaise

Maria Dorota Leopoldyna Czapska (6 février 1894 - 11 juin 1981) est une écrivaine, résistante et historienne polonaise.

Maria Czapska
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Famille Czapski (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jerzy Hutten-Czapski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Josephine Leopoldine von Thun und Hohenstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Leopoldyna Elżbieta Hutten-Czapska (d)
Józef Czapski
Karolina Maria Hutten-Czapska (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Société polonaise des Arts et des Sciences à l'étranger (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Biographie

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Enfance

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Maria Czapska est née à Prague et est la fille du comte Jerzy Hutten-Czapski (1861-1930) et de Jozefina Thun-Hohenstein (1867-1903). Elle a grandi à Przyłuki, dans le domaine familial, situé non loin de Minsk. Son frère cadet était Józef Czapski[1].

Études et premiers travaux

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Maria Czapska a étudié à Cracovie de 1921 à 1925, puis s'est installée à Paris, où elle a passé les cinq années suivantes à écrire une biographie d'Adam Mickiewicz. Sa biographie, La vie de Mickiewicz, publiée en 1931, a servi de source pour établir l'appartenance nationale et l'origine de Mickiewicz, qui restent sujettes à spéculation[2]. En 1938, elle publie son deuxième ouvrage, Ludwika Śniadecka, et reçoit le prix littéraire « Wiadomości Literackich » pour ses travaux l'année suivante[3].

Résistances et activités en France

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Czapska vivait en Pologne et était membre du Conseil d'aide aux Juifs (Żegota), un groupe de résistants qui protégeait des juifs persécutés. Elle a ensuite traversé la frontière interallemande et s'est installée en France en 1945, où elle a vécu le reste de son existence[4]. Pendant une courte période, Czapska a aidé au lancement du journal Tygodnik Powszechny, et après avoir déménagé en France, elle a travaillé au sein de Kultura, un magazine dédié aux exilés polonais et aux mouvements de dissidences. Elle était également membre de la Société polonaise des arts et des sciences à l'étranger. Pendant son exil, ses œuvres ont été soumises à la censure ; ce fait a été découvert après que Tomasz Strzyżewski a fait défection en Suède, publiant les informations mentionnant son nom, parmi celui de nombreux autres artistes polonais[5]. Elle s'est ensuite plus largement consacrée à sa carrière d'écrivaine, en publiant notamment Dwugłos wspomnień, Europa w rodzinie et Czas odmieniony[1].

Publications

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  • La vie de Mickiewicz, Paris, 1931
  • Ludwika Śniadecka, Cracovie, 1938
  • Szkice Mickiewiczowskie, Londres, 1963
  • Polacy w ZSRR (1939-1942) (anthologie), Paris, 1963
  • Dwugłos wspomnień (pisane z bratem), Londres, 1965
  • Europa w Rodzinie, Paris, 1970
  • Une Famille d'Europe Centrale, Paris, 1972
  • Czas odmienieny, Paris, 1978
  • Gwiazda Dawida, Londres, 1975
  • Ostatnie odwiedziny i inne szkice, Varsovie, 2006
  • Une Famille d’Europe Centrale, Paris, 2013

Références

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  1. a et b (pl) « Maria Czapska - obywatelka Europy », polskieradio.pl, (consulté le )
  2. (pl) « Adam Mickiewicz jako myśliciel religijny i społeczny », Historia.org.pl, (consulté le )
  3. (pl) « Odznaczenie uczonego polskiego », Gazeta Lwowska,‎ , p. 25
  4. Literatura polska, Wydawnictwo Naukowe PWN, (ISBN 9788301151300), p. 125
  5. Stanisław Portalski, Zarys historii Polskiego Towarzystwa Naukowego na Obczyźnie, PTNO, (ISBN 9781870027472)

Liens externes

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