Marcel Ronda

militaire et émeutier français

Marcel Ronda (né le à Alger, en Algérie, et mort le à Nice[1],[2]) est l’un des principaux émeutiers avec Pierre Lagaillarde, Guy Forzy et Joseph Ortiz de la célèbre Semaine des barricades déclenchée le à Alger, en conséquence du rappel à Paris du général Massu.

Marcel Ronda
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marcel Vincent RondaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Autres informations
Conflit

Biographie

modifier

Ronda est né dans une famille d’ascendance espagnole. En juillet 1956, il est secrétaire général des unités territoriales (appelées communément Les territoriaux) chargées de patrouiller et de surveiller les points sensibles susceptibles de terrorisme de la part du FLN. Fin de l'année 1956, ces unités seront renforcées par l'arrivée du commandant en chef des troupes en Algérie, le général Raoul Salan. Marcel Ronda se rapproche peu à peu du mouvement poujadiste et de son responsable à Alger Joseph Ortiz. Avec Joseph Ortiz et Jean-Claude Pérez, il est un des fondateurs du Front national français. Les militants du Front national français étaient formés en unités composées de volontaires, prévoyant la partie avancée et offensive de l’action « Algérie française »[3].

Du au éclate la semaine des barricades à Alger, Marcel Ronda mobilise ses troupes territoriales et appelle la population algéroise à se révolter contre le pouvoir français et contre l'indépendance. Cet appel suivi par la population s'est soldé par 14 gendarmes mobiles [4] et 6 civils tués. Marcel Ronda est condamné à 3 ans de prison, mis en liberté provisoire pour la durée du procès, il s'enfuit à Madrid (Espagne) [5].

Les Unités territoriales créées en 1955[6] sont dissoutes à l'issue de cette insurrection[7]

Fin , exilé en Espagne avec le général Raoul Salan, Pierre Lagaillarde, et Jean-Jacques Susini, Marcel Ronda et les trois signataires émettent le une lettre produite par le général Salan intimant à la population de voter "non" au référendum sur l'autodétermination en Algérie le [8].

Notes et références

modifier
  1. Avis de décès
  2. « matchID - Moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Bruxelles, Grasset, coll. « Histoire », , 1048 p. (ISBN 2-246-60459-1, OCLC 9782246604594, lire en ligne), §2
  4. Journées des barricades à Alger. Obsèques des gendarmes mobiles tués le 24 janvier 1960., Ministère de la Défense ECPAD
  5. «Les extrêmes droites en France : De 1945 à nos jours; Auteur : Jean-Paul Gautier ; Éditeur : Syllepse ; (ISBN 2849505706 et 9782849505700) ; Page : 65»
  6. Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie, Volume 863 de Éditions Complexe, Jean-Charles Jauffret, Maurice Vaïsse, Charles Robert Ageron, Éditions Complexe, 2001, p.517
  7. Amendement Salan
  8. Raoul Salan, Quarante années de commandement, Paris, edi8, coll. « Histoire », , 586 p. (ISBN 978-2-262-04446-6 et 2-262-04446-5, OCLC 9782262044466, lire en ligne), §28

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier