La Maison de Jean est un mouvement spirituel qui se revendique d'inspiration « christique » fondé par Jean-Claude Genel et rebaptisé École de recherche et de réflexion spirituelle. Sa devise : "créer du lien, donner du sens, philosopher".

Historique

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En 1985, une association La Maison de Jean (loi 1901) est fondée pour dispenser des enseignements relatifs à la tradition christique. Le nom retenu pour le groupe est une référence à l'évangéliste Jean.

En , le mouvement est élevé en ordre initiatique s'inscrivant dans la « tradition primordiale de l'ère du Verseau  »[1]. Actuellement, le groupe se présente sous le nom d'École de recherche et de réflexion spirituelle.

Doctrine et pratiques

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S'inscrivant dans la tradition initiatique, la doctrine est d'inspiration christique et accorde une place à l'inspiration, à la philosophie et à l'ésotérisme, tout en ayant recours aux techniques de développement humain, avec un apport oriental.[réf. nécessaire].

Le groupe se définit lui-même comme « une école de réflexion et de recherches spirituelles [apportant] un enseignement simple et authentique » dont le but est d'aider l’adhérent à s'élever spirituellement, et organise à cette fin des conférences, des formations et des voyages initiatiques. D'après ses statuts, le groupe se propose de développer des activités et des études à caractère philosophiques et culturelles, et d'organiser une aide humanitaire et philanthropique.

Controverses et polémiques

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Qualification de secte

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Dans son rapport no 1687 de 1995, la Commission parlementaire française, se fondant sur un rapport contesté des Renseignements généraux [2], a retenu cette organisation dans sa liste. Dans ce rapport de 1995, le nombre des membres de ce mouvement est estimé entre 500 et 2 000 ; ses types dominant et associé retenus sont respectivement « nouvel age » et « syncrétique ».

Actions judiciaires

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Selon le rapport no 1687 relatif à ces mouvements, la Maison de Jean a été mêlé à une affaire judiciaire. Les dirigeants ont été interrogés pour des faits remontant à 1990 à 1993. Le Tribunal de grande instance de Paris, présidé par Monsieur Coujard, a prononcé une relaxe le . En appel, les prévenus ont été condamnés en 1998 à une amende de 150 000 FF et un an de prison avec sursis[3], précisant que « la naïveté et la crédulité des victimes ne peut être une cause d'exonération », reprenant l'expression d'une directive ministérielle signée par Élisabeth Guigou[4],[5],[6].

Voir aussi

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Liens internes

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Bibliographie

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Publications du groupe :

  • À l'aube d'un ciel nouveau - Présence des Maîtres de sagesse, Éditions Les 3 monts
  • Aurore spirituelle - Présence Maîtres 99, Éditions Les 3 monts
  • Ce que la mort m'a confié, Éditions Les 3 monts
  • Les jardins d'Anahmahr tome 2, Éditions Les 3 monts

Référence

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  1. Jean-Pierre Bayard, Guide des sociétés secrètes et des sectes, OXUS, Paris, 2004 (ISBN 2-84898-039-7)
  2. Patrick Rougelet, RG la machine à scandales
  3. Regards 1998 reproduit par le site Prévensectes
  4. Rapport n°2468 : Les sectes et l'argent, réalisé par la Commission parlementaire sur les sectes, 1999
  5. Charité bien ordonnée commence par soi-même, in Regards, juin 1998
  6. Escroquerie cosmique au tribunal, in Charlie-Hebdo, 26 novembre 1997, par Xavier Pasquini