Mademoiselle Dudlay

actrice

Adeline Élie Françoise Dulait dite Mademoiselle Dudlay ou Adeline Dudlay, née le à Bruxelles et morte à Paris 1er le [1], est une actrice franco-belge, sociétaire de la Comédie-Française[2].

Mademoiselle Dudlay
Portrait de Adeline Dudlay vers 1876, photographie Dupont
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Dudlay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Adeline Élie Françoise Dulait
Surnom
Rachel blondeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir de )
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Formation
Activité
Période d'activité
Jusqu'en Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Clotilde Dulait (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombe au cimetière du Père-Lachaise (95e division)

Éléments biographiques

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Adeline Élie Françoise Dulait nait à Bruxelles, le . Fille naturelle, son père magistrat ne souhaite pas la reconnaître, elle portera donc le nom de sa mère, Clotilde Dulait. En 1867, elle entre au Conservatoire de Bruxelles. Sa maman ne voit pas cela d'un bon œil mais elle a le soutien du directeur, François Gevaert. Elle y suit l'enseignement de Jeanne Tordeus qui la présente au directeur de la Comédie-française, Émile Perrin[2].

Le , sa maman meurt. Elle obtient la même année son diplôme de capacité au conservatoire de Bruxelles avec la plus grande distinction. En , elle signe à la Comédie-française et se produit pour la première fois à Paris en septembre. Elle y fera une carrière de tragédienne complète, interprétant Pierre Corneille, Jean Racine, Victor Hugo mais également des auteurs contemporains[2].

Le , elle est nommée sociétaire de la Comédie-Française. Le , un incendie ravage le Théâtre-Français. Jane Henriot y trouve la mort, Adeline Dudlay est sauvée des flammes par les pompiers de Paris.

Elle prend sa retraite en 1909 et joue sa dernière pièce au Théâtre-Français en . Elle se retire ensuite dans la Manche au hameau de Landemer (commune de La Hague) où, fuyant les mondanités, elle sombre dans l'oubli. Elle reçoit fréquemment son ancienne professeure devenue amie, Jeanne Tordeus. Elle entreprend d'écrire ses mémoires avec l'aide de son neveu, le poète Charles Dulait, mais le projet n'aboutit pas en raison du décès de ce dernier survenu en 1911. Adeline Dudlay meurt à Paris, le . Elle repose au Père Lachaise (95e division)[2],[3].

Théâtre

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Carrière à la Comédie-Française

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 : Entrée à la Comédie-Française.
 : Nommée 311e sociétaire
1908 : Départ en retraite.

Hors Comédie-Française

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Galerie

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Bibliographie

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  • Éliane Gubin, « Adeline Dudlay », dans Éliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Racine, (lire en ligne), p. 219-220
  • H. Servais, Une tragédienne de la belle époque:Adeline Dudlay et la Comédie-française, Paris, 1962.
  • K. Schneider, Etre comédienne au tournant du siècle. Le conservatoire de Bruxelles 1880-1914, Sextant, décembre, 1999.

Notes et références

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  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 1er, n° 209, vue 21/25.
  2. a b c et d Éliane Gubin, « Adeline Dudlay », dans Éliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Racine, (lire en ligne), p. 219-220
  3. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 296

Liens externes

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