Louis Liénard de Beaujeu

Louis Liénard de Beaujeu, (né le et décédé le ) était officier dans les troupes de la Marine et lieutenant du roi à Trois-Rivières.

Louis Liénard de Beaujeu
Fonction
Lieutenant du roi
Biographie
Naissance
Décès
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Activité
Père

Bibliographie modifier

Il est né à Paris, fils de Philippe Liénard de Beaujeu, chef du gobelet de la bouche du roi et guidon des chevau-légers de la garde du roi, et de Catherine Gobert. Il traversa en Nouvelle-France en 1697, et reçut une commission d’enseigne dans un détachement des troupes de la Marine le . Il fut promu lieutenant en 1704 et capitaine le .

Après être rentré en France en 1712, il revient quelques années plus tard pour se rendre aux Grands Lacs avec Constant le Marchand de Lignery et dès 1719 il avait remplacé son supérieur au poste de commandant du fort Michillimakinac. Il y fut en service jusqu’en 1722. Tout comme les autres officiers des postes de l’Ouest, Beaujeu se lança dans le commerce des fourrures et, à l’occasion, il importa des articles de François Poulin de Francheville. II tenta de diminuer la traite de l’eau-de-vie qui exerçait de grands ravages au sein des nations indiennes. Son mauvais état de santé lui causa des soucis pendant qu’il était à ce poste comme il en fut d’ailleurs tout au long de sa vie.

Il quitta Michillimakinac en 1722 et retourna à Montréal pour tenter de refaire sa santé. C’est à cette époque qu’il sollicita la croix de Saint-Louis, honneur qui lui fut accordé en 1726. Beaujeu retourna aux Grands Lacs en pour occuper le poste de commandant en second sous les ordres de Le Marchand de Lignery lors de l’expédition contre les Renards du Wisconsin laquelle devait connaître un malheureux sort. Lignery fut malade pendant une bonne partie du voyage et refusa de passer à Beaujeu le commandement des 450 Français et des 1000 Amérindiens. Les Renards échappèrent à leurs poursuivants et l’important détachement français rentra en septembre n’ayant rien récolté sinon des récriminations.

En , il prit alors la succession de Pierre de Rigaud de Vaudreuil au poste de major des troupes de la Nouvelle-France et siégea à sa place au conseil de guerre. On lui concéda, à la même époque, une seigneurie sur le lac Champlain. Beaujeu retourna de nouveau en France en 1742. Le il était nommé lieutenant de roi à Trois-Rivières. Son mauvais état de santé le retint en France et en 1746, il demanda sa mise à la retraite. On la lui refusa et il retourna en Nouvelle-France où la guerre sévissait. Lors d’une réunion tenue au château Saint-Louis au cours de juillet, il se prononça en faveur du renforcement des fortifications de Québec.

Référence modifier

Dictionnaire biographique du Canada