Louis-Joseph de La Fitte de Pelleport

Louis-Joseph de La Fitte de Pelleport
Biographie
Naissance
Décès
Formation
Activités
Militaire, administrateur, miniaturisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Gabriel-René de La Fite-Pelleport (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfant
Autres informations
Distinction

Louis-Joseph de La Fitte ( à Stenay - 1826 à Danilovski), chevalier puis marquis de Pelleport, est un miniaturiste, militaire et administrateur français.

Biographie modifier

Il est le second fils de Gabriel-René (1724 – à Versailles) et de Marthe-Marie-Catherine de Geoffre de Chabrignac de Condé[1]. Son parrain est Louis-Joseph de Sabattin[2].

Admis à La Flèche en 1766 et à l'École militaire en 1771, il est officier du second régiment des chasseurs à cheval, chevalier de l'ordre militaire et hospitalier de Notre- Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare. Il est aussi connu pour ses miniatures[3].

Marié à Elisabeht Drappier de Marloy en 1793, il est juge de paix du canton de Rocroi[4] avant d'être enfermé à Reims en août 1794 sous prétexte d'aristocratie, « condamné comme ci-devant noble et suspect »[5]. Il s'exile en Caroline auprès de sa sœur et regagne la France en 1798. Il obtient alors le charge de contrôleur des octrois à Lyon et réside à Moulins[6]. Après le décès de sa femme, il intègre les armées napoléoniennes où il sert durant dix ans.

Fait prisonnier par les Russes au siège de Dantzig en 1813, puis interné en Courlande, il demeure en Russie jusqu'à sa mort en 1826 à Danilovski, district de Moscou où il s'établit comme peintre en miniature[7]. Il épouse en Courlande Dorothée-Bogdanowna Wartmann[8]. Il réside alors au château de Krukowo. Il est le père de :

  • Wladimir de La Fitte (-1870), comte de Pelleport, écrivain français connu sous le pseudonyme de Piotre Artamov, né au château de Krioukovo (Viazma), le , demeurant plus tard à Chiddes dans la Nièvre.
  • Charles-Eugène Antoine de La Fitte (1813-1901). Marié deux fois en Russie « il devint conseiller d’État. Il résida à Orel et eut une postérité qui n'était plus représentée - dernièrement – que par un fils qui était dans une situation voisine de l'indigence.

Notes et références modifier

  1. Jean Baptiste de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, t. VI, p. 71 ; Jean François Louis Jeantin, Manuel de la Meuse histoire de Montmedy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny, 1863, p. 1976 ; Archives de la Meuse, État-civil, 2 E 513 (6), f. 73
  2. Archives de la Meuse, État-civil, 2 E 513 (6), f. 224.
  3. « Aussi à vingt ans, il avait oublié à lire, mais en revanche il était possédé par la passion du dessin », A.-G. La Fitte de Pelleport, Les Bohémiens, t. II, p. 141 ; Seule trace de son travail, une miniature de Louis XVI et Marie-Antoinette, présentée dans une vente le 20 juin 1820, à Philadelphie
  4. Jean-Baptiste Lépine, Histoire de la ville de Rocroi: depuis son origine jusqu'en 1850, août 1860, p. 48 et 221
  5. Jean-Baptiste Lépine, Histoire de la ville de Rocroi, p. 440. AN/ AA 49 dossier 1413, f. 23.
  6. André Cottez, La régie intéressé de l'octroi de Lyon (5 fructidor an VIII-23 août 1800), Loviton, 1937, p. 11(, 119, 229, 266 – il est suspecté de collusion avec un dénommé Chouly. Voir aussi Almanach civil, politique et littéraire de Lyon et du département de Rhône, an IX de la République, Lyon, p. 185.
  7. Maurice Talmeyr, « La Belle France, portraits de chez nous », Revue des deux mondes, 1917, p. 65
  8. G. Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes..., v. VII, 1908, p. 192 ; Henry de Woelmont, Notices généalogiques, IIe série, 1923.