Liste des provinces canadiennes par taux de chômage en 2022

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La liste des provinces canadiennes par taux de chômage s'appuie sur un taux de chômage sans variations saisonnières. Vous trouverez ci-dessous une comparaison des taux de chômage sans variations saisonnières par province/territoire. Ces données ont été fournies par l'Enquête sur la population active de Statistique Canada[1]. Les données non désaisonnalisées (avec variations saisonnières) reflètent le taux de chômage actuel réel, tandis que les données désaisonnalisées (sans variations saisonnières) suppriment la composante saisonnière de l'information.

Chômage par province modifier

Province Taux de chômage (en % de la population active en mars 2022) [2] Variation mensuelle en pourcentage ( =baisse du chômage) Pays comparables (en %)
  Alberta 6.5   0,8 %   Lettonie (6,4)
  Colombie-Britannique 5.1   0,2 %   Chypre (5,1)
  Manitoba 5.3   0,1 %   Roumanie (5,3)
  Terre-Neuve-et-Labrador 12.9   1,3 %   Zambie (13)
  Nouveau-Brunswick 7.7   0,2 %   Suède (7,7)
  Nouvelle-Écosse 6.5   1,4 %   Lettonie (6,4)
  Ontario 5.3   0,7 %   Roumanie (5,3)
  Île-du-Prince-Édouard 8.1   0,3 %   Italie (8,1)
  Québec 4.1   0,3 %   Liberia (4,1)
  Saskatchewan 5.0   10%   Turkménistan (5,1)
  Canada(moyenne nationale) 5.3   0,6 %   Roumanie (5,3)

Les définitions du plein emploi moderne vont de 3% à 6% de taux de chômage.

Différences entre les données et les taux américains modifier

Par rapport aux États-Unis, le Canada utilise une mesure différente pour évaluer le taux de chômage. Un analyste du Bureau américain des statistiques du travail a déclaré que si le taux de chômage canadien était ajusté aux concepts américains, il serait réduit de 1 point de pourcentage[3].

Au Canada, les jeunes de 15 ans sont inclus dans les enquêtes sur la population en âge de travailler et sont donc inclus dans leurs calculs. Aux États-Unis, les jeunes de 15 ans ne sont pas inclus dans les calculs. De plus, feuilleter les petites annonces dans un journal ou sur internet classe les individus comme étant en recherche d'emploi au Canada, mais pas aux États-Unis. L'utilisation de ces méthodes passives de recherche d'emploi au Canada est de plus en plus importante et peut expliquer la hausse de +1 % pour les chiffres canadiens[3].

Chiffres extrêmes du chômage modifier

Le niveau de chômage national le plus bas est survenu en 1947 avec un taux de chômage de 2,2 %. Il s'explique par la baisse de travailleurs disponibles causée par la Seconde Guerre mondiale.

Le taux de chômage le plus élevé au Canada a été atteint en décembre 1982. Pendant la récession du début des années 1980, le taux de chômage était de 13,1 % de la population. Il avait pour principales origines des facteurs économiques américains[4]. La principale cause de cette récession était une politique monétaire restrictive mise en place par le Système fédéral de réserve des États-Unis pour limiter l'inflation[5].

Pendant la Grande Dépression, le chômage urbain dans tout le Canada était de 19 %. Celui de Toronto était de 17 %, selon le recensement de 1931. Les agriculteurs qui restaient sur leurs fermes n'étaient pas considérés comme des chômeurs[6].

Références modifier

  1. Labour force characteristics by province – Seasonally adjusted . Statistics Canada. Accessed 2012-12-07.
  2. (en) Canada, « Labour force characteristics by province, monthly, seasonally adjusted », www150.statcan.gc.ca, (consulté le )
  3. a et b MILES CORAK, « A fast way to lower jobless rate: Use U.S. metrics », Globe and Mail,‎ (lire en ligne)
  4. « Canadian Unemployment Rates », Dave Manuel (consulté le )
  5. "The downturn was precipitated by a rise in interest rates to levels that exceeded the record rates recorded a year earlier." Congressional Budget Office, "The Prospects for Economic Recovery," February 1982.
  6. Canada, Bureau of the Census, Unemployment Vol. VI (Ottawa 1931), 1,267

Articles connexes modifier