La lignocellulose est composée de lignine, d’hémicellulose et de cellulose en proportions variables. Elle est très présente dans la paroi des cellules des végétaux, du bois et de la paille. Ses molécules s’organisent en polymères et ont une structure fibrillaire[1],[2],[3].

Actuellement, la lignocellulose attire l'attention car elle pourrait consister en la source du bioéthanol lignocellulosique[4],[5]. En effet, la cellulose contient du glucose, qui, une fois extrait, peut être converti en éthanol par fermentation. L'hémicellulose génère des pentoses (sucres à cinq atomes de carbone) qui sont difficilement convertibles en biocarburant par les micro-organismes actuels. Il est cependant coûteux d'extraire la cellulose et l'hémicellulose de la matière première, car la lignine, molécule très solide, doit être cassée auparavant.

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. (en) Charles E. Wyman, Bruce E. Dale, Richard T. Elander et Mark Holtzapple, « Coordinated development of leading biomass pretreatment technologies », Bioresource Technology, vol. 96, no 18,‎ , p. 1959–1966 (DOI 10.1016/j.biortech.2005.01.010, lire en ligne, consulté le )
  2. Céline Deluzarche, « Les aiguilles de votre sapin de Noël transformées en édulcorant ou en peinture ! », sur Futura (consulté le )
  3. « Structure of lignocellulose | Learn Science at Scitable », sur www.nature.com (consulté le )
  4. (en) Okafor, Nduka, Modern industrial microbiology and biotechnology, , 466 p. (ISBN 978-1-351-37748-5, 1351377485 et 9781351377492, OCLC 1028765944, lire en ligne)
  5. (en) Chun-Hui Zhou, Xi Xia, Chun-Xiang Lin et Dong-Shen Tong, « Catalytic conversion of lignocellulosic biomass to fine chemicals and fuels », Chemical Society Reviews, vol. 40, no 11,‎ , p. 5588 (ISSN 0306-0012 et 1460-4744, DOI 10.1039/c1cs15124j, lire en ligne, consulté le )