Les Paradoxes de M. Pond

livre de Gilbert Keith Chesterton

Les Paradoxes de M. Pond
Auteur G. K. Chesterton
Pays Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Genre Nouvelles policières
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre The Paradoxes of Mr. Pond
Éditeur Cassel & Co
Lieu de parution Londres
Date de parution 1937
Version française
Traducteur Monique Silberstein
Éditeur Éditions L'Âge d'Homme
Lieu de parution Lausanne, Paris
Date de parution 1985
Type de média Livre papier
Nombre de pages 167

Les Paradoxes de M. Pond (titre original : The Paradoxes of Mr. Pond) est un recueil de huit nouvelles policières de G. K. Chesterton publié en 1937, peu après sa mort.

Le personnage récurrent de ces huit nouvelles est un banal fonctionnaire du nom de M. Pond, dont le prénom n'est pas indiqué, et qui est présenté aux autres personnages par l'un de ses amis, Sir Henry Wotton. M. Pond résout des énigmes policières au moyen de la logique, comme le père Brown, mais cette logique est chaque fois soumise à un paradoxe.

Les huit nouvelles modifier

  1. Les Trois Cavaliers de l'Apocalypse (The Three Horsemen of the Apocalypse)
  2. The Crime of Captain Gahagan
  3. When Doctors Agree
  4. Pond the Pantaloon
  5. The Unmentionable Man
  6. Ring of Lovers
  7. The Terrible Troubadour
  8. A Tall Story

L'ordre des nouvelles n'est pas celui de leur publication originale dans le magazine mensuel The Storyteller : The Three Horsemen of the Apocalypse a paru en , When Doctors Agree en novembre, Ring of Lovers en décembre, A Tall Story en , The Crime of Captain Gahagan en juillet, The Terrible Troubadour en août et Pond the Pantaloon en septembre[1]. The Unmentionable Man n'a été publié qu'avec l'ouvrage complet, comprenant également des révisions pour les autres nouvelles[1]. Le refus de cette nouvelle par les éditeurs du Storyteller est vraisemblablement d'ordre politique, pour une histoire dont ils pouvaient penser qu'« elle déshonorait subtilement, tant la Couronne que le Parlement, quoiqu'elle soit l'une des plus drôles du recueil[2] ».

Postérité littéraire modifier

Dans sa « Note de lecture » publiée dans la revue El Hogar du , Jorge Luis Borges considère que « les huit récits du recueil sont bons. À vrai dire, le premier — « Les Trois Cavaliers de l'Apocalypse » — est extraordinaire. Il est aussi ardu et élégant qu'un difficile problème de jeu d'échecs ou qu'une contrerime de Toulet[3] ». Cette nouvelle a été sélectionnée par l'auteur de La Bibliothèque de Babel pour figurer, avec L'Œil d'Apollon (extrait de La Clairvoyance du père Brown), dans un recueil de trois nouvelles de Chesterton paru aux éditions Retz-Franco Maria Ricci dans la collection « La Bibliothèque de Babel ».

Bibliographie modifier

Ouvrages généraux modifier

Éditions anglaises et américaines modifier

Éditions françaises modifier

  • Les Paradoxes de M. Pond, traduit par Monique Silberstein, Lausanne, L'Âge d'Homme, 1990 ; réédition dans une traduction revue et corrigée, Paris/Lausanne, Éditions Noir sur Blanc, coll. « La Bibliothèque de Dimitri », 2023 (ISBN 978-2-88250-869-0)
  • Les Trois Cavaliers de l'Apocalypse, Paris, Retz-Franco Maria Ricci, coll. « La Bibliothèque de Babel », 1977 (extraits)

Liens externes modifier

Références modifier