Le Voyageur de première

Nouvelle

Le Voyageur de première
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Пассажир 1-го класса
Langue russe
Parution ,
dans Temps nouveaux no 3765

Le Voyageur de première est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1886.

Historique modifier

Le Voyageur de première est initialement publiée dans la revue russe Temps nouveaux, numéro 3765, du , signée An Tchekhov. Aussi traduit en français sous le titre Un passager de 1re classe[1]

Résumé modifier

Le voyageur de première s’étend sur la banquette après un copieux déjeuner au buffet. Il commence une discussion sur la célébrité avec ses compagnons de voyage. Il raconte, qu’ayant voulu être célèbre dans sa jeunesse, il avait travaillé dur et était devenu ingénieur. Il avait construit des ponts, des réseaux d’eau potable, mais son nom, Krikounov[2], est resté inconnu.

Il se rappelle qu’à l’inauguration de son premier pont, et alors qu’il était l’amant de l’actrice et chanteuse du théâtre de la ville, on ne l’avait point reconnu pour sa réalisation, mais uniquement sur le fait qu’il vivait avec l’actrice. Idem à Saint-Pétersbourg où il avait remporté un prestigieux concours : c’est de madame dont parlaient les journaux.

À Moscou, où il avait ensuite été appelé pour consultation par le maire, il avait tenté l’expérience dans un tramway bondé. Mais, non, personne ne le connaissait, bien que tous s’étaient retournés sur le passage d’un sportif anglais bien connu.

À ce moment-là passe dans le wagon un personnage à l’air maussade. Aussitôt un passager le reconnaît : c’est un filou de Toula, célèbre pour être passé en justice. Le vis-à-vis du voyageur se présente. Il s’appelle Pouckhov : « Ce nom vous dit-il quelque chose ? Non ? Pourtant, je suis membre de l’Académie des sciences. »

Notes et références modifier

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 223, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
  2. Littéralement, « le criard » en russe.

Édition française modifier