Le Roman d'une contrebasse

Le Roman d'une contrebasse
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
russe : Roman s kontrabason
Langue Russe
Parution , dans
Les Éclats no 23

Le Roman d’une contrebasse est une nouvelle d’Anton Tchekhov (en russe : Roman s kontrabason).

Historique modifier

Le Roman d’une contrebasse est initialement publiée dans la revue russe Les Éclats, numéro 23, du , signée A.Tchékhonté[1].

Résumé modifier

Le joueur de contrebasse Smytchkov[2] se rend chez le prince Biboulov pour une soirée musicale. En route, il s’arrête pour se baigner dans une rivière. Il aperçoit une jeune fille endormie sur la rive d’en face. Galant, il attache un bouquet de fleur à l’hameçon de sa canne à pêche. Quand il revient sur sa rive, ses affaires ont disparu, excepté sa contrebasse et son haut-de-forme. Il se réfugie, nu comme un ver, sous un pont, espérant le passage d’âmes compatissantes.

La jeune fille s’est réveillée. Croyant son hameçon coincé, elle se déshabille et plonge le dégager. Quand elle revient sur la rive, on lui a dérobé ses vêtements. Elle se dirige, nue, vers le pont.

Passé l’émoi de la rencontre, Smytchkov propose à la jeune fille, la princesse Biboulov, de se cacher dans l’étui de sa contrebasse. Il propose de l’emmener ainsi jusqu’à la prochaine ferme.

En route, il croit apercevoir ses voleurs. Il les poursuit, en laissant la princesse dans l’étui de la contrebasse. Deux amis musiciens qui passent par là reconnaissent l'étui de l'instrument et l’emmène chez le prince. L’étui est ouvert devant le futur gendre… Smytchkov est lui, paraît-il, toujours sous le pont, en train d’attendre.

Édition française modifier

Notes et références modifier

  1. Voir Françoise Darnal-Lesné, Dictionnaire Tchekhov, Paris, L'Harmattan, , 322 p. (ISBN 978-2-296-11343-5), p. 252
  2. signifie « Archer » en russe.

Article connexe modifier