Le Ringside est un club de danse et de jazz installé au 18 rue Thérèse, dans le 1er arrondissement de Paris, dans le quartier de l'Opéra de Paris, ouvert en 1950 à l'initiative du champion de boxe des poids welters Sugar Ray Robinson, d'où son nom : Ringside[note 1].

Le Ringside (jazz)
Description de cette image, également commentée ci-après
Rue Thérèse vue de la rue de Richelieu
Type Club de danse, club de jazz
Lieu Paris, Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 51′ 58″ nord, 2° 20′ 09″ est
Inauguration 1950
Fermeture 1958, le Blue Note (Paris) s'installe à son emplacement
Nb. de salles 1
Direction Dick Edwards

Carte

Le style

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L'inauguration du club a été faite par un trio composé de Jean Bonal (guitare) Art Simmons (piano), et Pierre Michelot (basse)[1].

Par la suite, le club a accueilli des musiciens de tous les genres de jazz : Bernard Peiffer, James Moody, Nelson Williams, Don Byas, Django Reinhardt, Bill Coleman et de nombreux autres pendant plus de sept ans[1].

Changement de lieu et de nom

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En 1957, le Ringside ferme ses portes pour s'installer près des Champs Élysées au 23 rue d'Artois et il reçoit un nouveau nom : Blue Note qui poursuit son activité en matière de jazz avec plus ou moins les mêmes musiciens et le même style[1].

Le Ringside était connu même aux États-Unis où le journal The Afro-american en faisait la description et l'éloge : « Two colored americans have places that stay open all night : Tom's barbecue (6 rue d'Antin) and The Ringside (run by Dick Edwards) at 18 rue Thérèse. You can eat at both places and both have music. The Ringside has a floor show and you can dance to real gone music. (trad : Il y a deux endroits qui restent ouvert toute la nuit et dont les propriétaires sont des noirs : Tom's barbecue (6 rue d'Antin) et Le Ringside au 18 rue Thérèse. On peut manger dans les deux et les deux donnent de la musique. Le Ringside a une piste de danse et on peut y entendre une musique corsée)[2]. »

« Gone » à partir des années 1940 était un terme employé par les musiciens de jazz pour désigner les artistes qui prenaient des narcotiques. Plus généralement, gone se rapporte à une musique qui met en transe, ou simplement une musique cool, excellente, merveilleuse[3]

Bibliographie

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  • André Clergeat, Philippe Carles et Jean-Louis Comolli, Le Nouveau dictionnaire du Jazz, Paris, Robert Laffont, , 1455 p. (ISBN 978-2-221-11592-3)
  • Robert L. Chapman et Barbara Ann Kipfer, American slang : second edition, New York, Harper Collins, , 563 p. (ISBN 0-06-273293-5)

Notes et références

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  1. Les précisions sur ce club sont issues de la notice de André Clergeat dans le Nouveau dictionnaire du jazz cité en bibliographie

Références

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