Le Pickpocket
Le Pickpocket est la quarante-quatrième histoire de la série Les Petits Hommes de Pierre Seron. Elle est publiée pour la première fois du no 2469 au no 2472 du journal Spirou, puis sous forme d'album en 1985.
Le Pickpocket | ||||||||
44e histoire de la série Les Petits Hommes | ||||||||
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Auteur | Pierre Seron | |||||||
Couleurs | Vittorio Leonardo | |||||||
Genre(s) | Franco-Belge | |||||||
Personnages principaux | Régis Renaud | |||||||
Éditeur | Dupuis | |||||||
Première publication | 1985 | |||||||
ISBN | 2-8001-1253-0 | |||||||
Nombre de pages | 45 | |||||||
Prépublication | Spirou | |||||||
Albums de la série | ||||||||
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Cette histoire est un crossover avec le 14e album de la série Le Scrameustache de Gos et Walt : Les Kromoks en folie. Bien que les deux albums puissent être lus séparément, chacun comporte une section exclusive que l'on ne retrouve pas dans le second.
Univers
modifierSynopsis
modifierUn feu de circulation disparait dans une grande lumière qui paralyse un village près d'Eslapion. Les Petits doivent enquêter du côté de l'espace pour trouver le pickpocket.
Personnages
modifierApparition des personnages de l'univers de Gos : le Scrameustache, Khéna, les Galaxiens, les Kromoks et les Stix.
Historique
modifierInterview de Gos publiée dans l'intégrale des Petits Hommes, tome 8, 1983-1985 :
"Le projet a été initié lors du retour en train du festival d’Angoulême en 1982. À l'époque, il fallait sept heures de train pour rejoindre Bruxelles et je partageais mon wagon avec Seron. C'est là que Pierre (Seron) remarque que nos personnages (le Scrameustache et les petits hommes) étaient très proches graphiquement. Il serait rigolo de provoquer une rencontre fortuite dans l'espace au cours de notre prochain album.".
Gos vient de terminer les quinze premières planches de son album, Les Kromoks en folie, et propose à Seron d'y intégrer les petits hommes.
"Je lui envoyais donc les copies de mes pages afin qu'il puisse régler son scénario sur le mien. [...] Par la suite, profitant toujours de mon avance, soit je faisais intervenir ses personnages dans mon récit, soit je lui fixais rendez-vous x pages plus loin. Et lui, très habilement, adaptait son récit aux circonstances du moment."
"Ce n'était pas évident. j'envoyais une lettre à Pierre où je lui expliquais qu'il fallait qu'il me dessine tel personnage dans une position précise pour que je puisse l'intégrer à ma planche. Je lui envoyais aussi des photocopies pour qu'il comprenne. Il me faisait parvenir en retour des pages avec ses personnages. Walt, mon fils, les redessinait sur mes planches. C'était un boulot infernal car, à l'époque, nous n'avions ni fax ni e-mail. Cela nous a coûté très cher en timbres."
"Notre démarche nous a été sans doute poussée inconsciemment par la rédaction de Spirou. "Vous pensez trop à vos histoires, à vos albums. Et pas assez au Journal de Spirou". Il fallait lire les histoires en parallèle pour mieux les comprendre. Au passage, la rédaction s'est trompée et a publié les deux histoires avec quinze jours de décalage. Les lecteurs ont dû être un peu paumé. Mais cela a été un grand succès auprès du public, du fait que cette initiative n'avait jamais été tentée de cette manière."