Laura Restrepo
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Bourse Guggenheim () Premio Alfaguara de Novela Prix sœur Juana Inés de la Cruz (en) |
Laura Restrepo, né en 1950 à Bogota, est une écrivaine et journaliste colombienne. Elle est notamment connue pour son roman Delirio (es).
Biographie modifier
Née en 1950[1], elle étudie la philosophie et les lettres à l'université des Andes, puis continue des études en scuiences politiques[1].
Elle enseigne ensuite. Puis elle est journaliste. Elle écrit dans divers périodiques et, militante trotskiste, doit à plusieurs reprises quitter la Colombie pour trouver refuge temporairement en exil[1],[2].
Elle participe à la négociation entre le gouvernement colombien et la guérilla M-19[1],[2]. Elle écrit également une dizaine de romans qui laissent percer une conscience sociale bouleversante[1]. Son roman Delirio (es) explore les rapports entre sexe et pouvoir, sur fond de drame familial[3]. Il remporte le prix Alfaguara du roman (es) en 2004 et celui du Grinzane Cavour en 2006.
Œuvres modifier
Romans modifier
- La isla de la pasión (1989)
- Leopardo al sol (1993)
- Dulce compañía (1995)
- La novia oscura (1999)
- La multitud errante (2001)
- Olor a rosas invisibles (2002)
- Delirio (2004)
- Demasiados héroes (2009)
- Hot sur (2012)
Contes modifier
- Pecado (2016)
Reportage modifier
- Colombia, historia de una traición (1986), réédité ensuite sous Historia de un entusiasmo (1995)
Autres modifier
- Operación Príncipe (1988), témoignage coécrit avec Roberto Bardini et Miguel Bonasso.
- Las vacas comen espaguetis (1989), poésies pour enfants.
Notes et références modifier
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en espagnol intitulée « Laura Restrepo » (voir la liste des auteurs).
- Victor Menco Haeckermann, « Restrepo, Laura [Bogota 1950] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3648-3649
- Mathieu Lindon, « Restrepo, un ange à sa table. Ancienne journaliste et militante trotskiste, la Colombienne Laura Restrepo a abandonné la politique pour vivre dans la «Douce Compagnie» des anges », Libération, (lire en ligne)
- Jean Soublin, « Il faut sauver Agustina », Le Monde, (lire en ligne)
