La Grande Peur des bien-pensants
La Grande Peur des bien-pensants est un essai publié par Georges Bernanos en 1931. C'est un texte de soutien à Édouard Drumont et à son œuvre majeure La France juive.
La Grande Peur des bien-pensants | ||||||||
Auteur | Georges Bernanos | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Essai | |||||||
Éditeur | Plon | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1931 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Historique de l'œuvre
modifierLa Grande Peur des bien-pensants rassemble pour partie des textes publiés entre 1929 et 1931, certains par écrit dans les instances de l'Action française, d'autres sous forme de conférence. Ces articles et conférences sont :
Titre de l'article ou de la conférence | Date |
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« Un clerc qui n’a pas trahi : Édouard Drumont » | |
« Une victoire muette » | |
« Édouard Drumont » | |
« Hommage au marquis de Morès » | |
« Discours aux étudiants d’Action française » | |
« La Commune » | |
« Le Gouvernement de l’ordre moral ou la restauration manquée » | juin- |
« « La Jeunesse d’Édouard Drumont » » | ? |
« Le Temps d’Édouard Drumont » | |
« Un duel » | |
« Le Témoin de la race » | |
« Un témoin de la race. Conclusion » | janvier 1930 puis [1] |
Ces textes ne sont pas toujours repris tels quels dans l'ouvrage de 1931, mais parfois retravaillés pour s'adapter au format d’un livre[1].
Contenu
modifierLa Grande Peur des bien-pensants est un panégyrique d'Édouard Drumont, où Bernanos attaque violemment l'adversaire récurrent de Drumont, Georges Clemenceau[2].
Réception et critiques
modifierCe premier essai de Bernanos, où il se réclame ouvertement d'un engagement auprès de l'Action française et de Charles Maurras notamment, est souvent opposé à son œuvre postérieure, en particulier Les Grands Cimetières sous la lune, où il s'affirme anti-franquiste, et Le Chemin de la Croix-des-âmes, où il s'oppose frontalement à Philippe Pétain et à la Collaboration[3].
Le titre de l'essai est parfois repris, notamment au cours des années 2000, comme analyse de la politique française, par exemple de l'élection présidentielle de 2007[4] ou du mouvement des Gilets jaunes[5].
Éditions
modifier- La Grande Peur des bien-pensants, Grasset, 1931
- La Grande Peur des bien-pensants, Le Livre de Poche, 1969, réédité en 1998
- La Grande Peur des bien-pensants, Kontre Kulture, 2022
- La Grande Peur des bien-pensants, La République des Lettres, 2023
Notes et références
modifier- Bérengère Loiseau 2016, Conférences et articles sur Drumont, p. 16 à 21.
- Philippe Lançon, « Bernanos et les bien-pensants », Libération, (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
- Christophe Ono-dit-Biot, « Les combats de Bernanos », France Culture, (consulté le ).
- Alain-Gérard Slama, « La nouvelle grande peur des bien-pensants », Le Figaro, (ISSN 1241-1248, lire en ligne).
- Arnaud Benedetti, « La colère des “gilets jaunes” suscite la “grande peur des bien-pensants ” dont parlait Bernanos », Figaro Vox, (ISSN 1241-1248, lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- [Bérengère Loiseau 2016] Bérengère Loiseau et Bertrand Vibert (dir.), La forme littéraire de l’engagement chez Georges Bernanos : étude de La Grande Peur des bien-pensants et des Grands Cimetières sous la lune, Grenoble, Université Grenoble-Alpes, , 135 p. (lire en ligne)