Léon Massaux

peintre belge

Léon Charles Massaux, né à Gand le et mort à Ixelles le , est un peintre belge, spécialisé dans les paysages, les animaux et les scènes de genres, de même qu'un officier de carrière.

Leon Massaux
Naissance
Décès
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Nationalité
Activités

Biographie

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Famille et formation

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Né à Gand le , Léon (Leon Carolus Ludovicus Albertus) Massaux est le fils de Louis Joseph Massaux (1805-1855), capitaine de régiment, et de Marie Elisabeth Debêche[1]. Officier (alors lieutenant au douzième régiment d'infanterie de ligne) de l'armée belge, Léon Massaux épouse à Bruxelles le Françoise Lucie Emma Du Jeux, née à Saint-Josse-ten-Noode le [2].

Il est l'élève du peintre animalier Alfred Verwée et devient, comme lui, peintre pleinairiste[3]. La première toile connue de lui est intituléé Vaches au pré, près de l'eau datée de 1876[4].

Carrière

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Paysage avec un troupeau.

Léon Massaux, officier de carrière de l'armée belge, exerce parallèlement son art en Flandre, à Bruxelles et à Paris. Il est membre de l'association bruxelloise des plasticiens L'Union des Arts (1876-1885). Les expositions de cette association n'ayant pas obtenu beaucoup de succès, il devient membre de l'association bruxelloise Voorwaarts (1885-1893), où il expose au moins au Salon de 1886-1887 et en 1891[5],[6].

Léon Massaux participe à sa première exposition triennale belge au Salon de Gand de 1883[7]. Il reçoit une médaille de troisième classe au Salon de Paris en 1890 pour sa toile Soir dans les Polders. En 1892, il expose à Munich, où il obtient une médaille d'or[8]. D'autre part, il est membre depuis au moins 1888, de la Société royale zoologique et malacologique de Belgique[9].

Le , capitaine commandant du 11e régiment de ligne et détaché à l'institut cartographique militaire, Léon Massaux est nommé maître de dessin de la figure et du paysage à l'École royale militaire[10].

Léon Massaux, major retraité, meurt, à l'âge de 80 ans, le à Ixelles[1].

Œuvres

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Collections muséales

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Au pâturage (1890), conservé au Palais des glaces de Munich, puis à la Neue Pinakothek.

Beaucoup de ses tableaux sont encore entre des mains privées et sont régulièrement vendus aux enchères d'art. Cependant, quelques-unes de ses œuvres sont conservées dans les musées à Bruxelles, tel Soir dans les Polders, transféré en 1922 à la Chambre des représentants. Une toile Au pâturage figure dans les collections de la Neue Pinakothek de Munich[8].

Expositions

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Références

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  1. a et b Rédaction, « Nécrologie », La Nation belge, no 40,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « État-civil de Bruxelles », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. (en) Richard Muther, The History of Modern painting, vol. 3, Londres, Henry and Co, , 853 p. (lire en ligne), p. 220.
  4. « Léon Massaux », sur artnet.fr, (consulté le ).
  5. a et b XX, « L'exposition du Voorwaarts », L'Indépendance belge, no 8,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c Rédaction, « L'exposition du Voorwaarts », Journal de Bruxelles, no 20,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1883, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 214 p. (lire en ligne), p. 116.
  8. a b et c Rédaction, « Léon Massaux », Le Matin, no 38,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  9. E. Hennequin, « Procès-verbal », Annales de la Société royale malacologique de Belgique, vol. 20,‎ , p. 81 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Rédaction, « L'officiel », Le Soir, no 23,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  11. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Séance publique de la Commission administrative de la Société royale d'encouragement des beaux-arts, à Anvers, pour procéder au tirage des objets acquis, pour la tombola, à l'Exposition universelle des beaux-arts de 1885, Anvers, J.E. Buschmann, , 43 p. (lire en ligne), p. 33.
  12. Émile Verhaeren, « Le salon des beaux-arts d'Anvers », Journal de Bruxelles, no 247,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Catalogue, Exposition triennale des Beaux-Arts de 1900, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 116 p. (lire en ligne), p. 55.
  14. Henri de Curzon, « Les artistes belges aux Salons de Paris », La Métropole, no 125,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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