L'Enfant qui disait n'importe quoi

roman d'André Dhôtel

L'Enfant qui disait n'importe quoi
Auteur André Dhôtel
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman pour la jeunesse
Éditeur Gallimard
Date de parution 1968

L'Enfant qui disait n'importe quoi est un court roman pour la jeunesse publié par l'écrivain français André Dhôtel en 1968.

Synopsis modifier

Alexis est un jeune garçon qui a été élevé à la campagne par son grand-père, monsieur Grégoire, dans le domaine de Valmarie. Il aime se promener et rêvasser dans la nature. De temps en temps, pendant ses jeux, il prononce des mots qui ne veulent rien dire et qu'il invente au fur et à mesure, pour le plaisir. L'un de ces mots est « Hodeïda ». Un jour, il doit rentrer chez ses parents et entrer au lycée. Il découvre peu à peu son nouvel environnement et se lie avec plusieurs amis, Didier, Sylvère et Faustin, qui tiennent une Société de Recherches. Au cours d'une promenade, Alexis et ses amis découvrent un vieux chalet dissimulé sur le toit d'un moulin abandonné et il se lie d'amitié avec la vieille dame qui y habite. Celle-ci confie à Alexis que sa nièce a disparu depuis longtemps et le charge de la retrouver. La Société de Recherches se met en devoir de retrouver la jeune femme. Un jour, un cirque arrive en ville et les jeunes gens y voient une artiste qui semble correspondre à la description donnée par la vieille dame. Ils accumulent quelques autres indices mais n'ont aucune certitude. Alexis parvient à parler brièvement à la jeune fille, qui est élevée par un parent éloigné déterminé à faire d'elle une grande artiste du cirque. Le parent de la jeune fille, qui les a vus discuter, vient trouver Alexis à son tour et va jusqu'à lui offrir de l'argent pour qu'il lui rapporte ce qu'elle lui confie. Il refuse, mais la jeune fille l'a vu avec son parent et se méfie de lui. Après un nouveau délai, Alexis prouve à la jeune fille qu'il est digne de confiance. Mais elle lui demande de garder le secret sur leurs conversations, ce qui place Alexis en porte à faux vis-à-vis de ses amis, qui se brouillent avec lui. Le lendemain, la jeune fille a disparu, emmenée par son parent qui veut l'éloigner d'Alexis. Le jeune garçon se désespère. Le temps passe. Plusieurs mois après, aux vacances, Alexis retourne à Valmarie. Un concours de circonstances l'amène à retrouver la jeune fille et à comprendre l'origine d'un de ses néologismes : Hodeïda est en réalité le nom d'une petite embarcation que la vieille femme utilisait avec sa nièce dans leur jeunesse. Alexis et la Sociétés de Recherches ont rempli leur mission : la vieille dame et sa nièce se retrouvent. Alexis et la jeune fille restent proches.

Accueil critique modifier

Dans un article de la revue Enfance en 1968[1], Marc Soriano donne une présentation brève et favorable du roman comme « une aventure poétique et tendre à mi-chemin du Pays où l'on n'arrive jamais et du Grand Meaulnes, mais éclairée, et ce n'est pas courant, par d'étonnantes inventions verbales et linguistiques ».

Notes et références modifier

  1. Marc Soriano, "Les livres pour la jeunesse", Enfance, 1968, n°21-5, p. 401-407. [lire en ligne]