Korto Reeves Williams

Korto Reeves Williams
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Biographie
Naissance
Liberia
Nationalité
Libérienne
Domicile
Royaume-Uni
Formation
School for International Training (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Militante féministe
Autres informations
Organisation
ActionAid Liberia, Urgent Action Fund, Liberia Feminist Forum, African Feminist Forum
A travaillé pour
Directrice nationale et coordonnatrice pour les droits des femmes de l'organisation ActionAid Liberia. Membre du conseil d'administration d'Urgent Action Fund en Afrique.

Korto Reeves Williams est une militante féministe libérienne. Elle est notamment la directrice nationale et la coordonnatrice pour les droits des femmes de l'organisation ActionAid Liberia. Membre du conseil d'administration d'Urgent Action Fund en Afrique, elle participe également au Liberia Feminist Forum et à l'African Feminist Forum[1].

Formation modifier

Korto Reeves Williams est titulaire d'une maîtrise en développement durable de la School of International Training, devenu le SIT Graduate Institute du Vermont, aux États-Unis.

Engagements modifier

Korto Reeves Williams est la directrice et coordinatrice des droits des femmes pour le mouvement ActionAid au Liberia[2],[3]. Lors de sa visite au Libéria en , l'actrice britannique Emma Thompson fait part à Korto Reeves Williams de l'imposante présence des forces de l'ONU sur son chemin depuis l'aéroport. La militante lui confirme vouloir quitter prochainement son poste à l'ONU, car celui-ci dénote avec la volonté des jeunes militants qui veulent voir les choses prendre forme sur le terrain[3].

Korto Reeves Williams est notamment l'auteure de la publication académique Beyond Mass Action: A Study Of Collective Organizing Among Liberian Women Using Feminist Movement Perspectives[1]. Elle contribue régulièrement au magazine Common Cause. Elle participe également à la publication de Voice, Power and Soul: A Portrait of African Feminists[4].

Dans un éditorial de pour The Bush Chicken, Korto Reeves Williams et sa co-auteure, Robtel Neajai Pailey, critique ouvertement la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue à la tête du pays[5],[6],[7]. Elles déclarent notamment qu'au cours de ses 12 années à la tête du pays, elle n'a rien mis en place pour les femmes hormis des promesses pour remporter leurs votes[6],[8].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « Korto Reeves Williams », sur www.aljazeera.com (consulté le )
  2. (en-US) « Korto Reeves Williams » African Feminist Forum », sur African Feminist Forum, (consulté le )
  3. a et b (en-GB) Emma Thompson et Tindy Agaba, « Liberia: A land divided », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Voice, Power and Soul: A Portrait of African Feminists, African Women’s Development Fund, (ISBN 978-9988-1-2512-7, lire en ligne)
  5. (en) « Is Liberia’s Sirleaf really standing up for women? #LiberiaDecides », sur Africa at LSE, (consulté le )
  6. a et b (en-US) « OP-ED: Is Liberia’s Sirleaf Really Standing Up for Women? » (consulté le )
  7. (en) « Robtel Neajai Pailey and Korto Reeves Williams | Pambazuka News », sur www.pambazuka.org (consulté le )
  8. Eléonore Abou Ez, « Liberia: avec «Mama Ellen», ça n’a pas vraiment changé pour les femmes », sur Franceinfo, (consulté le )