Koilocyte
Le koïlocyte est le nom de la cellule malpighienne ayant subi une infection au papillomavirus humain. La présence de ce type cellulaire signe de façon pathognomonique la koïlocytose[1].
D'un point de vue histologique, les koïlocytes possèdent un noyau hyperchromatique excentré ; on retrouve une imposante vacuole périnucléaire contenant le virus.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0c/CIN_1-HPV_on_ThinPrep.jpg/220px-CIN_1-HPV_on_ThinPrep.jpg)
Ces cellules sont retrouvées dans les frottis pour dépistage du cancer de l’utérus, ou encore sur les biopsies cervicales effectuées pour le diagnostic des lésions précancéreuses.
Notes et références
modifier- (en) Ewa Krawczyk, Frank A. Suprynowicz, Xuefeng Liu et Yuhai Dai, « Koilocytosis: A Cooperative Interaction between the Human Papillomavirus E5 and E6 Oncoproteins », The American Journal of Pathology, vol. 173, no 3, , p. 682–688 (ISSN 0002-9440 et 1525-2191, PMID 18688031, DOI 10.2353/ajpath.2008.080280, lire en ligne, consulté le )