Kofun d'Inariyama
Présentation
Type
Partie de
Sakitama Kofun Cluster (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Ve siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Style
Kofun en trou de serrure (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Site historique spécial (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le kofun d'Inariyama (稲荷山古墳?) est un kofun, un monument funéraire situé à Gyōda, dans le préfecture de Saitama, au Japon.

Présentation modifier

Le kofun d'Inariyama est l'un des neuf kofun dispersés dans la ville de Gyōda (préfecture de Saitama), au Japon. Il possède une forme caractéristique de « trou de serrure » (zenpō-kōen)[1],[2]. Pour éviter toute confusion, il est parfois appelé le « kofun de Saitama Inariyama », car il existe dans d'autres régions des kofun portant le même nom.

La longueur totale de la tombe est de 120 m[1], ce qui en fait la deuxième plus grande de la préfecture après le kofun de Futagoyama. La largeur et la hauteur de face, sont de 74 m et 10,7 m respectivement, en section rectangulaire. Le diamètre et la hauteur de l'arrière, sont de 62 m et 11,7 m, respectivement, en section circulaire.

C'est ici qu'a été exhumée, en 1968, l'épée d'Inariyama, pourvue d'une inscription en or incrusté de plus de cent quinze caractères chinois[3]. L'épée est conservée au musée préfectoral de Saitama des anciens tumuli funéraires de Sakitama, comme trésor national du Japon.

Notes et références modifier

  1. a et b Louis Frédéric, Le Japon : dictionnaire et civilisation, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1419 p. (ISBN 978-2-221-06764-2 et 2221067649, OCLC 36327575), p. 450.
  2. Iwao Seiichi, Iyanaga Teizō, Yoshida Shōichirō et al., « 100. Inariyama kofun », Dictionnaire historique du Japon, vol. 9,‎ , p. 52 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. Laurent Nespoulous et Pierre-François Souyri, Le Japon : Des chasseurs-cueilleurs à Heian, -36 000 à l'an mille, Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , 538 p., chap. 7 (« Le Japon archaïque »), p. 277-279.